Empire d'Eternia

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Forum Rôle-Play, thème médiéval-fantastique.

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    [GdD] À l'ouest rien de nouveau... Ah putain, si, la tuile !

    Volkmar
    Volkmar


    Messages : 139
    Date d'inscription : 29/12/2010
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    [GdD] À l'ouest rien de nouveau... Ah putain, si, la tuile ! Empty [GdD] À l'ouest rien de nouveau... Ah putain, si, la tuile !

    Message par Volkmar Ven 1 Juil - 13:22

    Acheron, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une ville qui tue tout, quoi.
    Non, sérieusement ! Suivez un peu.
    D'abord, on a un fleuve.. -de cette taille là on appelle plutôt ça une rivière, mais ça se jette dans la mer, alors d'abord j'ai raison !-
    Ensuite, on a, un coude, dans ce fleuve, parce qu'au beau milieu de la plaine, y a un énoooorme gros caillou. Dans le genre énooooorme gros caillou. Celui qu'est du genre à te dire, ouais, je suis là, mais je te met au défi de comprendre pourquoi, parce que y a pas de montagne à des lieues à la ronde, juste des collines.
    En fait ce caillou est une espèce de gruyère. C'est de là qu'est né Acheron, et là bas, on l'appeller le roc.
    C'est la citadelle, une espèce de château-caillou -mis en bouteille à la propriété.-
    Après, certes, on a construit une ville autour, et même un port sur le fleuve/rivière, mais comme ça a brûlé maintes fois au cours des différentes guerres, Acheron, c'est un château caillou, le reste autour, c'est juste la ville.
    Et dans ce château caillou, on a, une garnison, des entrepôts, des magasins, et, aussi, des appartements.
    Dont ceux du Prince, autrement appelé d'une succession de titres à la mord moi le nœud, qui lui assurent juste la prééminence sur tout l'ouest d'Eternia.

    Ce jour là, un messager était parvenu jusqu'à Acheron. Un messager impérial qui plus est.
    Heureusement, le Prince, étant d'humeur aimable, ne l'insulta pas encore tout de suite parce qu'il amenait des nouvelles.
    En fait, il attendit de lire les dites nouvelles.

    Après quoi le messager en prit pour son grade et pour celui de l'Impératrice, à défaut qu'elle prenne sur elle même, puisque évidemment absente.


    "Une guerre ! Mais elle est complétement malade ! C'est un putain de torchon que vous me sortez d'une putain de trou du cul de Troll, votre papelard ! D'où elle sort de son esprit malade que je vais mobiliser comme ça moi ! L'ouest est exangue, mes soldats sèment du blé. Et elle, elle me sort une guerre de son chapeau !
    Putain d'empire de mes deux ! Vous allez vous grouiller de rentrer à Etemenorkia et lui dire que j'arrive lui remonter les bretelles, mon gars..."


    C'est là qu'on fait une découverte importante...
    Le Prince est en train de vociférer contre un pigeon. Ou un oiseau. Oui parce qu'en fait le messager étant une espèce de bestiole volante sans intellect, c'est un des pages du cru qui a porté le message. Mais vous savez, parfois, le temps de lire une lettre et on est plus soi-même...


    "Hummphhh, bon, dégage, hors de ma vue, barre toi, va bouffer du gruau !"


    C'est là qu'on comprend l'expression détaler sans demander son reste.
    Et le Prince resta à ruminer, assis dans un fauteuil au coin du feu.
    Avant de prendre sa décision.
    Et elle n'allait vraiment pas plaire à Ellianne, c'était garanti, si elle en était au courant.
    Volkmar
    Volkmar


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    Date d'inscription : 29/12/2010
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    [GdD] À l'ouest rien de nouveau... Ah putain, si, la tuile ! Empty Re: [GdD] À l'ouest rien de nouveau... Ah putain, si, la tuile !

    Message par Volkmar Ven 15 Juil - 20:56

    Conseil privé restreint, quelques heures avant le départ du Prince pour l'est.

    Le salon privé était une sorte de boudoir pavoisé de reliques de batailles oriflamme pris aux ennemis de l'ancien temps, panaches Acheronnais d'époques oubliées.
    Son principal atout, c'était ses murs.
    Des murs épais, massifs, et sans aucun creux. La magie s'en était assurée. Un lieu idéal pour échapper aux oreilles des curieux.
    Etaient là le Prince, et trois hommes.
    Erwann, margrave du cap Essörl, et plus haut responsable militaire de tout l'ouest. La vingtaine, plutôt petit, brun, mais large d'épaules, et les jambes d'un cavalier confirmé.
    Un homme revêtu d'une bure azur liserée d'un bleu nuit profond.
    Il était chauve, le front haut, très haut, très grand, et sec comme un bâton de pélerin, poli et lissé par les dizaines de mains qui l'ont manié un jour.
    Son regard était creux, et d'un noir plus noir que le jais ou celui de l'obsidienne.
    Hanzern von Gerd venait d'une des plus grandes familles de la Principauté, mais dernier de trois frères aujourd'hui morts, il avait renoncé à ses titres pour devenir un conventaire de Nenke. Ou plutôt, on avait choisi à sa place, comme il convenait pour chaque troisième frère.
    Aujourd'hui, il était des candidats à la succession du père suprême de l'ordre, et un des sages parmi les sages.
    Le troisième homme était peut-être celui qui déteignait le plus, avec sa chevelure blonde éclatante et son teint pâle. La finesse de ses traits s'accordait à l'élégance de sa mise, et ses mains étaient celles d'un homme qui n'en a jamais rien fait de sa vie.
    Il était là comme on assiste à un rendez vous mondain, où à une enchère dans un marché du luxe.

    Deux hommes assis, deux debout, devinez lesquels.
    Finalement, la voix grave du Prince s'éleva, remplissant la pièce.

    "Vous excuserez notre ami Feyçal, il est d'ors et déjà en mission..."

    Un bruissement suivi, provoqué par deux approbations du chef et d'un râclement de gorge.
    Le Prince se redressa et se pencha en avant.

    "Nous allons entrer dans une phase délicate.
    Erwann, je vais te confier la régence, appuie toi sur le conseil pour l'économie, mais ne cède rien sur l'armée, elle doit être comme une prolongation de ta main. Tu sais le faire.
    Liefr -l'homme aux cheveux d'or- concentre tes pions sur l’élimination de ceux d'Ellianne à l'ouest. Ses réseaux doivent être aveugles passés les Monts Brumeux. Commence par Acheron et par les rives du fleuves.
    Tu seras assisté des conventaire de Nenke..."


    Le prince se tourna simplement vers l'homme chauve avec un air de respect.

    "Mon ami... Nous espérons tous que votre "père" se remettra bien. Le suprême ne meurt jamais nous le savons. Votre présence nous manquera, ici, mais je compte sur vous pour faire le nécessaire.
    Je vous réclamerais cependant quelques uns de vos conventaires pour assister les hommes de Liefr dans leur tâche.
    Ellianne est assez fine, les araignées qui tissent sa toile pourraient être délicates à débusquer.
    Mais sur cette guerre là au moins elle ne pourra qu'utiliser la ruse."


    En se levant, il provoqua la fin de la réunion, et en un bref instant, la pièce reparut comme désertée... Comme si rien n'y était advenu...

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 13:16