Discussion puis bagarre

Une pluie torrentielle régna sur la capitale impériale d’Etemenorkia. Peu importe le temps, cela n’empêche en aucun cas l’inquisition de traquer les sorcières et les ennemis de l’empire. Le numéro deux de l’inquisition, Kajika Murajo, est tranquillement assis sur son siège à boire une coupe de vin. Son paquet de carte a coté de lui, il écouta ses disciples parler de la situation de la capitale. Aucune exécution ou torture n’avait eu lieux aujourd’hui à cause du mauvais temps. Il est, en effet, très difficile de bruler les gens sous la pluie. Kajika soupira et dit qu’il s’en moquer un eu. Il demanda de le laisser tranquille et qu’ils pouvaient faire ce qu’il désirer d’eux :

« Disposez maintenant. Laissez-moi tranquille. »

Kajika prit une pièce d’or et la bougea entre ses doigts. Soupira d’ennuis, il rêva d’un bon duel magique avec un adversaire puissant. Il y a bien longtemps qu’il n’avait pas combattu de toutes ses forces. Il prit ses cartes et les disposa pour faire une divination. La position des cartes révéla qu’une nouvelle importante aller arriver. Elles annoncèrent une grande bataille avec un adversaire qui cache sa puissance. Un large sourire parcourut le visage de l’inquisiteur qui mit son manteau vert et son collier :

« J’ai hâte de rencontrer cette personne. »

Lorsqu’il s’apprêta à sortir, un soldat de l’inquisition annonça qu’un garde royal demanda audience à Kajika. Il tourna la tête et retourna sur son siège, mettant ses pieds sur la table. Une coupe a la main, il fit un signe de main et le garde entra dans la salle. Son regard se crispa lorsque le garde le salua. L’inquisiteur a une sainte horreur des gardes impériaux. Les trouvant complètement inutile à garder un palais :

« Parlez, je vous écoute. Que me vaut la visite d’un garde impérial ? »

Kajika écouta attentivement en buvant un gorgé de vin et manqua de s’étouffer avec. Ainsi, l’impératrice en personne convoqua Kajika à venir la voir. Enfin l’occasion aller se présenter a lui de se battre contre elle et tester sa force magique. L’inquisiteur accepta l’invitation et chargea le soldat de remettre le mot d’acceptation à l’impératrice :

« Très bien, j’accepte. Dites lui que j’arrive bientôt. »

L’inquisiteur finit sa coupe et prit son paquet de cartes magique. Le garde quitta la salle laissant seul Kajika a ses pensées. S’équipant de ses accessoires magiques, le jeune garçon mit sa veste en cachant son visage sous la capuche. Il se mit donc en route vers le palais sous une pluie toujours aussi présente :

« Ça commence bien. »

Kajika prit une carte et la lança au dessus de lui créant un bouclier le protégeant de la pluie. Lorsqu’il marcha, de la glace apparut a chacun de ses pas. Les habitants de la capitale impériale s’écartèrent lorsque l’inquisiteur arriva sur eux. Les ignorants complètement, il se dirigea toujours aussi déterminé par le rendez-vous de l’impératrice. Dix minutes plus tard, il arriva donc devant les grilles imposante du palais qui les tout autant. Soupirant et impatient d’en finir avec l’impératrice, il se transforma en eau grâce à l’une de ses cartes et passa au travers des grilles. Ceci étant fait, il se dirigea toujours aussi indifférent de l’environnement. S’il y a bien un endroit que Kajika déteste, c’est bien le palais. Trop de nobles selon lui. Ce simple détail suffit à énerver l’inquisiteur. Arrivant à la porte du palais, deux gardes lui barrèrent la route :

« Annoncez moi à l’impératrice, elle m’attend. »

Cinq minutes après, les gardes revinrent et firent entrer Kajika qui ne les remercia absolument pas. Et puis quoi encore ? Ceci étant dit, Kajika marcha jusqu'à la salle du trône. Il s’arrêta devant et les ouvrit d’une façon peu conventionnel. Etant peu respectueux des courbettes et autre idiotie de protocole, Kajika entra et sortit ses cartes magiques :

« Salutation la miss. Alors, que me voulez vous ? Je suis plutôt pris en ce moment. »

Kajika enleva sa capuche et observa l’impératrice.

Kajika ne penser pas que des intrus aller contrecarrer ses plans. Un elfe s’interposa et demanda à l’inquisiteur de se mettre à genoux. Il leva un peu sa tête à moitié cacher par sa capuche. Ses yeux devinrent rouges sang, signe de sa colère. De qui il se mêle celui-là ? Comble de son audace, il dégaina une sorte de lance d’os de nulle part. A sa réponse, il dégaina une carte représentant un serpent de feu. Sa main s’enflamma et le feu entoura le corps de Kajika dessina un serpent :

« Un problème ? On peut régler ça si vous avez envie de mourir. »

L’inquisiteur fixa celui qui s’appelait Queltosh. Un être peu intéressant pour l’inquisiteur qui n’est pas venu ici par plaisir. Son regard se porta ensuite vers l’un de ses autres conseillers qui menaça l’inquisiteur de le dénoncer à sa chef s’il ne s’exécutait pas. Le serpent de feu brula encore plus fort. Même si la personne est importante, personne ne doit le menacer de déloyauté envers Ellianne. Il prouva d’ailleurs a plusieurs reprise son allégeance a l’empire et l’inquisition. Son travail pour l’impératrice est conséquent et reconnut de tous. D’autre part, s’il est le deuxième inquisiteur, ce n’est pas pour rien. Ces nobles exaspèrent plus qu’autre chose les jeunes hommes. Levant son bras enflammé, il pointa ceux qui lui parlèrent et prit la parole :

« Comment osez-vous me menacer ainsi ? Je ne suis pas la pour parler aux conseillers de mon impératrice. Maintenant, ne mettez plus jamais en doute ma loyauté envers l’inquisition ou l’impératrice. Des accidents sont vite arrivés. Pardonnez moi dame Ellianne si je ne me mets pas a genoux. Cela ne veut pas dire que je ne vous respecte pas. Maintenant, allez-y, je vous écoute. »

Kajika se calma et annula son attaque. Le serpent de feu disparut petit à petit et retourna dans sa carte. Il la remet dans ses manches et baissa sa tête pour écouter l’impératrice. Espérant que plus personne d’autre ne prenne la parole, Kajika attendit qu’Ellianne lui explique pourquoi elle lui a demandé personnellement de venir au plais. Il croisa les bras et observa attentivement l’impératrice.

Les paroles du jeune inquisiteur n’avaient pas pour but d’être vexant. Cela ne l’entonna pas puisqu’il s’adressa à des nobles. Comble de l’ironie, des dizaines de mages impériaux lui lancèrent un sort combiné qui le paralysa physiquement et mentalement. Quelle situation désagréable pour le jeune homme. Ruminant de colère et essayant de se débattre, il soutenu le regarde de son impératrice qui parla. L’écoutant attentivement, il sourit intérieurement lorsqu’elle proposa à Kajika de faire un duel avec n’importe lequel de tous les mages impériaux présents ici dans la salle du trône :

« Très bien, n’importe lequel ? Je vais donc choisir. »

Un petit peu après, Kajika regarda tout les mages mais aucuns ne l’intéressa pour un duel. Son choix se porta sur l’impératrice. Une chance pareil pour la défier en duel n’aller pas se représenter de sitôt. Toujours en regardant son impératrice, il annonça son choix devant tout le monde :

« Je vous choisit vous, impératrice. J’ai le devoir de tester votre puissance magique pour être sur d’aimer la bonne personne. Battez-moi dans un duel et je m’agenouillerais devant vous jurant allégeance a vous et ses…personnes. Alors, quand dites-vous ? »

Un grand silence se fit entendre et les mages impériaux libera Kajika. Surement sous le choc de ce choix, L’inquisiteur récupéra le contrôle de son corps. Plutôt content, il jeta un regard noir à tous les mages et dégaina ses cartes magiques :

« Si vous acceptez, je vous attends dans la cour d’entrainement de vos soldats, à tout a l’heure. »

Avant de partir, il lança une carte magique en direction d’Ellianne en cadeaux. La carte la représente en reine de cœur. Un regard sérieux la fixa encore un peu et le jeune homme se retourna. Son capuchon remit de façon à cacher son visage, il marcha en direction de la sortie pour se diriger vers le lieu du rendez-vous. Il s’arrêta à la porte et ria :

« Ne soyez pas trop en retard, chère impératrice. »

Kajika quitta la salle du trône et marcha vers le lieu de l’affrontement. Il se mit contre un mur et attendit son adversaire plongé dans ses pensées. L’affront qu’il a subit précédemment devait être lavé. Jamais plus, il ne se laisserait faire de la sorte.