Empire d'Eternia

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Forum Rôle-Play, thème médiéval-fantastique.

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    Rencontre entre drôles de bestioles

    Lupus
    Lupus


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    Rencontre entre drôles de bestioles Empty Rencontre entre drôles de bestioles

    Message par Lupus Jeu 4 Aoû - 2:01

    Les grandes plaines et les collines alternaient, généralement couvertes d'herbes sèches, de temps à autre supportant de petites forêts. Régulièrement, le groupe croisait de grandes rivières, seuls points d'eau viables dans ces terres désertées des races intelligentes de ce monde. Ces rivières étaient de loin les endroits les plus agréables, avec leurs berges d'herbe verte et grasse, et les arbres, surtout des saules pleureurs et des peupliers, qui distillaient une ombre bienveillante sur ceux qui faisaient halte à leur pied.
    Car il faisait chaud, sur la frontière Sud du Comté de Trahers-Noctame, seigneurie administrative du Grand-Duché de l'Est, lui-même seigneurie appartenant à la Couronne Impériale d'Eternia et terre qui avait autrefois appartenu en propre au peuple des praetorii. Le soleil dardait ici fortement ses rayons. Relativement au Grand-Duché, la rivière où le petit groupe venait de s'arrêter n'était pas si loin des déserts de sable et de roc du Sud-Est de l'Empire; évidemment, il restait pour l'attendre, en réalité, de nombreuses lieux à parcourir...mais les effets, ici, se ressentaient.

    Officiellement, Siana, Kalio et Valéria profitaient d'une période de repos dans leurs fonctions officielles pour inspecter les frontières du Grand-Duché. Officieusement, elles étaient en vacances complètes, et passaient leur temps à marcher, chevaucher, boire, manger, parler de tout et de rien, profitant simplement d'être ensemble. Toutes trois, seules, peinardes, profitaient en toute tranquillité de ce voyage.

    Siana était la seule praetorienne du groupe, et guidait ses amies. Le plus souvent, elle marchait à côté de sa monture, préférant utiliser ses propres jambes et pieds plutôt que de chevaucher l'animal. Elles n'étaient nullement pressées, et c'était pour Siana un plaisir que la marche et la course. Rarement, elle chevauchait sa bête. Elle préférait au besoin, comme pour traverser une puissante rivière, comme elles devaient le faire de temps à autre, prendre son autre forme, qu'elle utilisait également pour trotter ou courir, régulièrement.
    Siana était une femme paraissant n'avoir qu'entre vingt et vingt-cinq ans. La peau pâle, les épais cheveux d'un blond presque blanc lui tombant jusqu'aux reins, le visage fin, les lèvres fines et roses, les grands yeux d'un vert profond, elle était très belle, même si l'on ne tenait pas compte du reste de son corps, fait de courbes généreuses et de puissants muscles. Et évidemment, comme tous les praetorii, elle mesurait une très haute taille: deux mètres dix, pour elle.
    Vêtue d'une chemise de femme à manches courtes et d'un pantalon d'homme, noirs, ainsi que de hautes bottes de cuir de la même couleur, elle n'avait emporté comme affaires, outre des outres en peau et une couverture de toile, pas grand chose de plus que sa longue épée -on ne sait jamais- et un petit arc noir à double courbure pour la chasse.

    Cela faisait longtemps qu'elle n'avait eu d'autre soucis que de simplement profiter de l'environnement, et de prendre du bon temps. Militaire et administratrice de haut rang, elle n'avait jamais vraiment pu prendre son temps, et ces vacances en compagnie de ses deux meilleures amies étaient une chose qu'on pouvait certainement qualifier d'inédite, lorsque l'on connaissait le passé de la jeune femme. Aussi, elle n'avait de cesse de sourire, largement ou doucement, souvent distraitement: ne plus être sans cesse sur ses gardes, ne plus avoir des dizaines de problèmes en tête à chaque seconde, voilà qui était reposant.

    Présentement, alors que déjà, doucement, le soleil déclinait, elle avait fait s'arrêter le groupe au bord d'une petite rivière de moins de dix mètres de large et de trois mètres de profondeur. L'herbe épaisse ferait un bon matelas pour la nuit, et l'on pourrait remplir les gourdes avant de repartir, au matin. La blonde avait même mis en place deux lignes, espérant avoir au matin de quoi satisfaire les goûts de Valéria. Siana avait fait boire sa monture avant de la laisser vagabonder -fidèle cheval, aussi démesuré que le peuple qui élevait les siens, et aussi noir que les vêtements que portaient généralement les praetorii-, avant de remplir ses outres. Agenouillée sur la berge, juste au bord de l'eau claire, elle rebouchait la dernière...
    Falaten
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    Message par Falaten Jeu 4 Aoû - 3:52

    A une certaine distance de là résonnaient des bruits d'éclaboussures et des éclats d'une voix chantante, et encore plus loin se trouvait la source de ce qui, une fois arrivé sur place, s'avérait être un véritable raffut. Une jeune femme à la peau d'une pâleur ivoirine batifolait joyeusement dans l'eau, bondissant comme une furie sur les poissons du cour d'eau pour les plaquer d'une main vive contre le fond de galets. Si elle parvenait à les immobiliser, elle poussait un cri de triomphe et agitait sa proie en tout sens en courant vers la berge. C'est bien sûr durant ce court laps de temps que la plupart des hôtes de la rivière lui glissait des doigts et s'enfuyaient à toute allure, ce qui provoquait immanquablement un cri outré et déçu et une petite moue boudeuse.

    Lorsqu'enfin elle parvint à ramener sur le rivage une truite encore frétillante qu'elle enserrait de toutes ses forces entre ses bras, elle plongea avec ravissement ses canines dans ce qui tenait de nuque à l'animal. Avant de se mettre à tousser et crachoter, surprise par l'infect goût d'écailles de cette bestiole stupide.
    Furieuse, elle jeta violemment la truite sur une branche d'arbre brisée, sur laquelle le poisson se planta dans un son mat. Puis elle s'assit pour réfléchir, ses longs cheveux noirs ruisselant d'humidité collés à son corps nu.

    Voyons, il devait y avoir une solution à cette situation. Elle se souvenait avoir déjà mangé du poisson, et ça avait nettement meilleur goût. Elle essaya de se souvenir en quelles circonstances, et se rappela qu'elle n'avait toujours mangé du poisson qu'avec la grande meute, où des deux-pattes lui en préparaient parfois. Alors qu'elle pouvait très bien se débrouiller seule pour le gibier, tout ce qui sortait de l'eau et était couvert d'écailles lui posait davantage problème. Mais ce jour là, alors qu'elle était au milieu d'une de ses excursions solitaires, courant gaiment dans la plaine, elle avait été attirée par le bruit du torrent qui se répercutait contre la roche et avait laissé sa course la porter jusqu'ici. Une fois arrivée là, elle avait aperçu ces curieuses créatures qui se mouvaient vivement sous la surface, et sa nature à la fois joueuse et prédatrice avait fait le reste. N'appréciant guère l'odeur de ses propres poils mouillés, elle avait pris sa forme de deux-pattes dotée d'une fourrure et d'un odorat réduits, et dont les mains habiles s'étaient avérées probablement plus utiles à cet exercice que des crocs et des griffes.

    Falaten se rendit soudain compte que son esprit s'était encore une fois mis à vagabonder librement, ce qui n'aurait pas été désagréable si son estomac ne l'avait pas brusquement et bruyamment rappelée à l'ordre. Elle considérait son estomac comme un aîné bougon qui gâche certains moments de plaisir par sa mauvaise humeur, mais qu'on pardonne parce que finalement, c'est grâce à lui qu'on se rappelle de faire d'autres choses qu'on aime tout autant, comme manger.

    Ce qui la ramena à ce crétin de poisson. Il lui jetait un regard crétin et commençait à sentir mauvais, ce qui était extrêmement malpoli. Bien entendu elle n'avait jamais réussi à comprendre à quoi correspondait cette notion de politesse dont parlaient certains deux-pattes, mais elle était certaine que le poisson n'en faisait pas preuve à son égard, et elle se sentait un peu vexée sans vraiment comprendre pourquoi. Ce qui l'énervait encore plus.
    Elle se rappela soudain des feux que faisaient pousser les deux-pattes pour changer le goût de la nourriture, et eut soudain l'illumination. Elle devait mettre le poisson dans le feu pour qu'il soit bon !
    Elle fut toute contente de son éclair de génie et se mit à remuer la queue, avant de se rappeler qu'elle n'en avait pas sous cette forme. Et qu'elle ne savait pas vraiment comment faire pousser un feu, à part qu'on l'arrosait avec du bois. Alors qu'on arrosait le bois avec de l'eau. Pourtant arroser le feu avec de l'eau le tuait, quelque chose clochait. En plus, il poussait beaucoup trop vite pour être un légume. Peut-être que le feu était plutôt un animal qu'on nourrissait avec du bois, mais il ne ressemblait à aucun animal qu'elle connaissait -déjà ça faisait très mal quand on essayait de le manger.

    Elle s'était à nouveau perdue dans ses pensées décousues, lorsque le vent tourna, lui apportant d'étranges odeurs. Elle reconnut celle des chevaux, et un mélange de végétal, d'humide et de terreux, avec ce parfum caractéristique de la magie qui lui donnait toujours envie d'éternuer. Elle sentit aussi une sœur louve, mais mélangée à celle d'un deux-pattes comme si les deux étaient dans le même corps. Sauf qu'il n'y avait pas la note olfactive d'un lycaon comme elle, il s'agissait encore d'autre chose. Et puis ça sentait le félin. Pas un chat, ni même un lynx ou un couguar, mais un grand fauve, et même très grand, mêlé d'autres senteurs sauvages et mystiques.
    Tout cela était très mystérieux, et pour tout dire avivait sa curiosité. Oubliant totalement la rivière, le poisson, le feu et son estomac, elle se glissa silencieusement dans l'herbe et dans sa forme lupine, et s'approcha furtivement du groupe hétéroclite en veillant à rester sous le vent et hors de vue. Après tout, si elle avait bien appris une chose dans sa vie de prédateur, c'est que le sommet de la chaîne alimentaire était loin, très loin au dessus d'elle ...
    Ellianne
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    Message par Ellianne Ven 5 Aoû - 3:58

    Des vacances... c'étaient les premières qu'on leur accordait, ou plutôt qu'on leur permettait tacitement, depuis leur entrée en fonction comme Ambassadrices au près de l'Est, au nom de l'Empire pour Kalio et de leur Archiduché pour Valéria. D'un autre côté, les vacances n'avaient jamais été spécialement à leur programme, encore moins depuis que l'Est était devenu Territoire Impérial sous Gouvernance et que la Fée s'était retrouvée avec de nouvelles responsabilités, secondée par sa compagne. D'un autre côté, ça restait beaucoup moins dur que ce qu'elles faisaient d'habitude, et c'était plus un travail de forme, même maintenant. Sans compter qu'elles l'accomplissaient avec Siana, qui était leur amie depuis des années maintenant, en collaborant surtout avec Vosgiens, aïeux de ladite amie et à présent presque un ami lui-même. C'était bien moins difficile que la vie militaire pour laquelle elles avaient été formées à la base, et comme elles n'avaient pas de goût particulier pour la guerre, bien qu'elles n'aient point pour elle de dégoût non plus, elle se satisfaisaient pleinement de leur situation.

    Mais malgré tout, en ce concertant avec Siana, elles avaient à trois élaboré ces petites vacances. Rien de bien compliqué ni de bien luxueux, que du contraire. Elles avaient prétexté une inspection des territoires praetoriens, au nom de l'Empire auquel ils appartenaient à présent. Oh, elles inspectaient bel et bien les territoires déserts ou peu habités qu'elles traversaient, elles étaient bien trop honnêtes et respectueuses de leurs devoirs pour mentir sur une chose pareille. Mais la tournée était plus une grande randonnée, où les trois amies prenaient plaisir à découvrir, à voyager ensemble, et à partager. Elles avaient toutes les trois des chevaux, les deux anokiennes dotées de belles montures fournies par l'Archiduché et issues des écuries des Messagers de la Nuit, qui comptaient parmi les meilleurs cavaliers du Sud. Il fallait bien cela pour les représentantes d'Ellianne, qui n'auraient certes pas pu monter de vulgaires carnes maladives. Leur valeur, tant politique que personnelle, car c'étaient des éléments brillants de l'Archiduché, méritait largement qu'on leur fournisse des chevaux à leur mesure.

    Pourtant, aucune des trois n'avait vraiment besoin d'une monture, dans l'absolu. Valéria pouvait prendre la forme d'un grand fauve, un supra-prédateur aux foulées bien plus larges que celles d'un équidé quelconque, ou celle de tout autre félin qu'elle aurait pu voir, par elle-même ou par l'intermédiaire des Anciens dans sa Forêt natale. Et même sous sa forme humanoïde elle avait une partie de la force et de l'endurance de son corps complet, pouvant sans peine marcher ou même courir à côté de sa monture. Ce dernier point était plus vrai encore pour Kalio. Les Fées, ou en tout cas les Fées d'Alwinion, le territoire qui était le cœur tant historique que territorial de l'actuel Archiduché d'Anok, n'allaient pas ordinairement à la guerre sur le dos d'une quelconque monture. L’Ambassadrice ne faisait nullement exception à la règle. Comme toutes ses Sœurs des Brumes, elle pouvait courir aussi vite et au moins aussi longtemps qu'un cheval, et elle ne s'en priva d'ailleurs pas, chevauchant seulement de temps en temps, moins souvent que Valéria, qui aimait bien, de temps en temps, paresser un peu sur le dos de sa monture en contemplant ce territoire.

    Ce soir-là, elles avaient fait escale auprès d'une petite rivière, et prévoyaient d'y passer la nuit. Il était encore tôt, elles auraient pu continuer, car elles n'avaient aucun campement solide à monter, mais pourquoi se seraient-elles pressées outre mesure ? Elles avaient tout leur temps, et l'endroit était parfait : à boire, un lieu confortable où dormir, et probablement à manger au matin. Elles n'avaient emporté aucun vivre, préférant chasser tout au long du chemin. Un plaisir supplémentaire pour ces femmes-là, surtout quand elles n'avaient aucune « escorte » dans les pattes. Kalio avait été faire boire les deux montures de la Nuit, aussi noires que celle de Siana, comme tous les chevaux des Messagers. Valéria, elle, s'approcha de Siana et considéra ses deux lignes d'un œil critique et assez peu convaincu.


    « Dis, je veux pas faire ma râleuse, mais tu penses vraiment que les poissons vont être assez débiles pour venir mordre comme ça d'eux-mêmes ? Moi j'ai des doutes sur la méthode, surtout que même au mieux t'attraperas pas grand-chose... »

    La belle féline fit la moue, agitant les oreilles qu'elle n'avait jamais pris la peine de faire disparaître, même maintenant qu'elle avait la Maîtrise nécessaire pour le faire. Elle les aimait bien, ses oreilles, et puis elles étaient bien plus utiles que de ridicules organes humains !

    « En fait, je ferais mieux de m'en charger moi-même, à la main... ou disons à la patte, plutôt. »

    Et, avec un éclat de rire, elle alla s'agenouiller un peu plus loin, dans un endroit qui lui parut prometteur, avant de transformer ses mains en pattes de félin à l'échelle de son corps. Elle commença ensuite à extraire les poissons de l'eau avec dextérité et de forts bruits d'éclaboussures, s'en sortant aussi bien qu'un ours dans la même situation, peut-être même plus. Sa féerique compagne, sa tâche terminée, la contempla un moment avant de rire devant le spectacle et son air concentrée, sa bonne humeur passant dans ce son mélodieux et cristallin.
    Lupus
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    Message par Lupus Ven 5 Aoû - 17:44

    Siana tenta bien de rester un instant digne, mais c'est une tâche fort difficile...quand vous avez une féline qui vous balance de l'eau et des poissons à la figure, sans regarder où elle envoie ses proies !! A moitié morte de rire elle-même, et plus trempée que ça, Siana finit par s'écarter pour ne pas mouiller inutilement ses vêtements. Non que ça l'aurait dérangée de dormir nue ou sous son autre forme, mais bon, c'était long à faire sécher, ces trucs, même dans ce coin. Et elle n'avait pas envie de veiller à ce que ses vêtements soient étendus sur sa monture toute la journée, pauvre bête !
    Bref, la grande blonde se rapprocha de Kalio, faisant mine de bougonner malgré ses éclats de rire quelques secondes plus tôt seulement:

    - Tsss, je me donne du mal, et voilà comment elle me considère ! Ahh, je la planterai bien sur place cette nuit, histoire de la perdre au milieu de nulle part, si je ne savais pas qu'elle peut nous retrouver en suivant notre piste !

    Les lèvres pincées reprirent leur rire. C'était difficile de mimer le moindre mécontentement, avec Kalio et Valéria. Il lui fallut un petit moment pour se calmer, tant elle était heureuse, la blonde.

    - Bon, c'pas tout ça, mais si toi tu te contentes de poiscaille et que Kalio pourrait quasiment survivre avec quelques racines et de l'herbe...

    Elle tira un peu la langue à la fée, taquine.

    - ...moi, il me faut de la viande. J'vais aller faire un tour.

    Mais juste avant de s'en aller, constatant que déjà, à l'Est, le ciel sans nuage s'assombrissait, elle s'empressa de dresser d'abord un petit feu de camp. Elle préférait la viande cuite, et Val' ne serait sans doute pas mécontente de faire griller ses propres prises.
    Sitôt que les flammes prirent correctement, le tas de bois mort illuminé par une lueur jaune naissante, la praetorienne bondit sur ses pieds, et avec un geste de la main s'écarta vers un groupes de petites collines, moins de cinq cents mètres plus loin. Pour sûr, c'était un coin où elle trouverait des lièvres, et pas des petits...
    Le corps changea rapidement de forme, grossissant et blanchissant à vue d'oeil. Siana tomba à quatre pattes tout en avançant. En moins de cinq secondes, la grande blonde à la peau pâle et vêtue de noir était devenue une louve blanche. Elle avait gardé des proportions assez normales, sachant qu'une grande taille n'était pas ce qui était le plus adapté contre les lièvres, qui avaient "tendance" à zigzaguer en fuyant.
    La truffe au vent, elle ne s'intéressa qu'à l'odeur de ses proies, éliminant d'un bloc les autres odeurs de ses pensées...


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