La folle cavalcade de huit pattes galopant sur l'humus spongieux et les brindilles craquantes n'était pas un son inédit dans la forêt de Shanod, mais il brisait ce matin là la quiétude relative des sous-bois. En tête courait un lièvre affolé, bondissant vivement, le cœur battant de toute la puissance que pouvait fournir le muscle cardiaque d'un rongeur cherchant à sauver sa peau. A quelques foulées en arrière, la louve noire s'amusait comme une folle, sa langue pendante et sa queue battante exprimant la joie qu'elle prenait à cette chasse en solitaire.
Falaten était dotée, comme n'importe quel loup ou lycaon, d'un solide esprit de meute, renforcé par l'instinct grégaire de sa part humaine. Néanmoins, comme la plupart des bipèdes, elle ressentait parfois l'envie de s'isoler et d'entretenir une certaine forme de vie intime. Chez elle, ça voulait dire partir quelque jours seule loin de la Grande Meute, semer tous ses compagnons et vivre à fond sa vie de louve ou de deux-pattes, jusqu'à ce qu'elle s'ennuie d'eux. Ce qui n'était pas le cas pour le moment.
Le lièvre courait pour sa vie, ce qui lui donnait une certaine motivation. Falaten n'avait pas vraiment faim et était surtout en train de jouer, elle ne cherchait pas vraiment à conclure la chasse le plus tôt possible et ne courait pas à sa vitesse maximum. Ce n'était pas vraiment pour économiser son souffle, l’endurance étant le principal point fort des loups, juste pour faire durer le plaisir et en profiter pour emplir ses poumons et ses oreilles des senteurs et des sons qui emplissaient l'air des bois.
La course dura encore plusieurs heures, le lièvre se cachant dans un buisson que Falaten mettait en pièces grâce à sa forme martiale, courant comme un dératé dans des endroits où la louve n'avait aucune difficulté à le suivre, cherchant avec désespoir un trou dans lequel se jeter, mais sans succès. Jusqu'à ce que, finalement, la prédatrice commence à avoir faim. A peine sentit-elle son ventre lui annoncer la nouvelle que déjà ses crocs s'enfonçaient dans la chair et le sang coulait dans sa gueule. Elle engloutit sa proie aussi vite que la traque avait duré longtemps, avant d'aller se rouler en boule sous un arbre, près des restes de son repas, pour profiter du sol top confort et reposer un peu ses pattes. Quand soudain, un craquement fit dresser ses oreilles.
Falaten était dotée, comme n'importe quel loup ou lycaon, d'un solide esprit de meute, renforcé par l'instinct grégaire de sa part humaine. Néanmoins, comme la plupart des bipèdes, elle ressentait parfois l'envie de s'isoler et d'entretenir une certaine forme de vie intime. Chez elle, ça voulait dire partir quelque jours seule loin de la Grande Meute, semer tous ses compagnons et vivre à fond sa vie de louve ou de deux-pattes, jusqu'à ce qu'elle s'ennuie d'eux. Ce qui n'était pas le cas pour le moment.
Le lièvre courait pour sa vie, ce qui lui donnait une certaine motivation. Falaten n'avait pas vraiment faim et était surtout en train de jouer, elle ne cherchait pas vraiment à conclure la chasse le plus tôt possible et ne courait pas à sa vitesse maximum. Ce n'était pas vraiment pour économiser son souffle, l’endurance étant le principal point fort des loups, juste pour faire durer le plaisir et en profiter pour emplir ses poumons et ses oreilles des senteurs et des sons qui emplissaient l'air des bois.
La course dura encore plusieurs heures, le lièvre se cachant dans un buisson que Falaten mettait en pièces grâce à sa forme martiale, courant comme un dératé dans des endroits où la louve n'avait aucune difficulté à le suivre, cherchant avec désespoir un trou dans lequel se jeter, mais sans succès. Jusqu'à ce que, finalement, la prédatrice commence à avoir faim. A peine sentit-elle son ventre lui annoncer la nouvelle que déjà ses crocs s'enfonçaient dans la chair et le sang coulait dans sa gueule. Elle engloutit sa proie aussi vite que la traque avait duré longtemps, avant d'aller se rouler en boule sous un arbre, près des restes de son repas, pour profiter du sol top confort et reposer un peu ses pattes. Quand soudain, un craquement fit dresser ses oreilles.