Empire d'Eternia

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Empire d'Eternia

Forum Rôle-Play, thème médiéval-fantastique.

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    Une puissance se lêve au Nord...

    Aeria Domina
    Aeria Domina


    Messages : 16
    Date d'inscription : 17/10/2011

    Une puissance se lêve au Nord... Empty Une puissance se lêve au Nord...

    Message par Aeria Domina Mar 18 Oct - 18:56

    "En langue tribale, la région situées au Nord d'Eternia s'appelait depuis maintenant cinq décennies Severnoi'armor, que l'on pourrais traduire dans la langue des humains comme "l'Armor du Nord".
    Depuis maintenant près d'un demi-siècle, les régions montagnardes du nord n'avaient connus que la guerre. Au début ce fut contre un ennemi non-identifié, un monstre qui s'attaquait sans hésiter aux villages et caravanes disséminés un peu partout dans les contre-forts des montagnes. Les tensions c'étaient accrut au sein des clans, alors que le bon sens aurait hurlé de s'allier, de faire front commun contre cet ennemi. Mais non, les Zars et les Rois des tribus se montèrent les uns contre les autres, soit dans des discussions houleuses, soit dans des bagarres inutiles où l'ont ne récupéraient comme bénéfices que des membres brisés. Certains morts avaient même étés à déplorer dans les plus sanglants de ces rixes.
    Puis, par une nuit de pleine lune, trois années après le début de ces étranges événements, elle arriva. L'Ombre Furtive, la Mort venue d'en Haut, la Tueuse aux huit membres, peu importe le nom qu'on lui donnait dans les régions où elle avait sévi, elle était là, devant le camp temporaire du Roi d'un des sept clans majeurs qui composent le peuple Kiptchak. Elle était là, droite et calme, à moitié dissimulés par les ombres qui semblaient danser autour d'elle. Écumant de rage, le Roi fonçât seul sur elle, sa lourde épée à double tranchant étincelant dans la nocturne lumière que dispensait la lune. Puis soudain, elle ouvrit la bouche, s'apprêtant à parler. Mais aucun son ne sortit. Et pourtant le fier et imposant guerrier se stopat net, frappé d'horreur et de terreur par une chose que jamais il ne décrira. Son arme lui échappe des mains, et alors il s'agenouilla aux pieds du monstre qui s'avança alors, se révélant enfin pour la première fois depuis trois longues années. Aucun chasseur n'avait jamais réussit à l'attraper, et maintenant tous comprenait pourquoi : elle n'était pas humaine. C'était une hybride entre une humaine et une araignée. Il semblait à présent évident que la facilité qu'elle avait à se mouvoir à travers la montagne à son héritage insectoïde.
    Malgré la rédition du chef de clan, plusieurs autres guerriers s'élancèrent vers l'Aranéae, dans la ferme intention de la tuer. Mais il n'allèrent pas loin, transpercés par les dizaines de flèches qui avait jaillit d'on ne sait où. Arrivèrent alors derrière la Femme-Araignée une petite troupes de squelettes composés d'une cinquantaine de membres : ses victimes dans la région ces trois dernières années, celles qu'elle avait dévorée en ne laissant que les os, et qui désormais lui obéissait.
    Investissant le village, avec à ses côtés le Roi dont le regard fixe terrorisait plus que la Sorcière elle-même, cette dernière s'auto-proclamat Reine de la Tribu Epstein.
    Ainsi avait commencée la Guerre de l'Araignée.
    Par un étrange procédé, chaque Zar, chaque chef de clan ou de tribu qui venait à approcher de trop près de la Femme-Araignée perdait immédiatement une grande partie de sa volonté, et venait alors l'esclave du Monstre, condamnant ainsi sa propre tribu à une éternité de servitude aux ordres de celle que beaucoup nommait déjà la Reine du Nord.
    Sur les Sept Grandes Tribus, deux perdirent leur indépendance au cours de la première décennie. Il semblait évident que la Sorcière ait sous-estimés les capacités guerrières et stratégique des Kiptchaks, car ses troupes vivantes n'avançait que très lentement, faisant de cette guerre une étrange guerre de position dans laquelle chaque rocher pouvait dissimuler des guerriers qui n'attendaient qu'un ordre pour se jeter sur leur ennemis. Il n'y eut quasiment aucunes batailles tout au long du conflit. Les embuscades, les pillages, les rapines et les escarmouches furent par contre si nombreuses que toutes les énumérer ne seraient que pures idioties. Notre région ne fut pas la seule touchée, car la guerre exigeait des ressources que nous ne possédions pas, ou alors pas en assez grande quantité. Le maudit Empire d'Eternia ne connut jamais autant d'incursions nordiques sur ses terres que durant les cinquante dernières années. Malheureusement, ces actes étaient suffisamment isolés pour qu'il n'y ait pas d'opération d'envergure de la part de la Capitale. Et c'est peut-être ce dont nous aurions eu besoin : une armée d'Eternien pour lutter contre la Reine-Araignée. A présent il est trop tard. Je suis née dix ans avant le début du conflit, je vais mourir au moment de son dénouement. Toutes les tribus et les clans du nord sont tombés, exepté les Tokmars, le mien. Nous sommes trop peu nombreux, trop mal équipés, trop peu renseignés sur les forces de l'Araneae. Nous sommes perdus. Déjà j'entends la porte du camp, le dernier libre des Montagnes Boréales, le Toit du Monde, s'effondre. De toutes manières, que nous gagnons ou que nous perdons, l'âme de notre peuple est perdue. Il y'à un demi-siècle, jamais nous n'aurions pensés un jour avoir à bâtir des forteresse. Cette guerre à changée nos traditions et nos coutumes plus que ce que les Chamans ne veulent l'admettre. Quoiqu'il arrive, l'Araignée à gagnée, car elle corrompue l'Âme de notre peuple avec les savoirs des décadentes civilisations du Sud. Les cris de haine et de rage des soldats qui s'y engouffrent se mêlent à ceux d'agonie et de terreur de mes hommes, de mes femmes et de mes enfants. Nous seront tous massacrés. La Reine ne laissera aucun survivant, nous devons servir d'exemple pour les rébellions futures. C'est tout ce que je sais de ses intentions. Que veut-elle exactement? Je ne le saurais jamais. Je vais prendre mon épée et mon bouclier, et je mourrais en défendant ma maison. Je vois déjà les Walkyries qui descendent des cieux pour m'accompagner dans cet ultime combat, avant de me guider vers le Palais de la Gloire, où siégeant à côtés des Dieux je retrouverais tout mes frères et mes sœurs morts pour la libertés de nos clans.
    Une ère sombre s'abat sur les montagnes du Nord, et l'Empire qui y reste aveugle...
    Ma seule consolation est de savoir que, lorsque la guerre éclatera entre le Royaume de l'Araignée et l'Empire d'Eternia, l'un des deux tomberas. Qu'ils soient maudits! Cent fois Maudit!"

    Terminant sa lecture, Aeria tourna son regard vers le cadavre qui venait d'être déposé à ses pieds. Ulric Sieg, Roi de la Tribu des Tokmars. Ainsi avait-il retranscrit durant toutes ses années les détails de la guerre. Interessant.

    -Depuis quand ces sauvages savent écrire? Se dit-elle plus à elle-même qu'à son général qui la suivait comme son ombre depuis des premières secondes du conflit.

    -Majesté?

    -Brulé moi tout sa. L'Histoire à beau n'être qu'une perte de temps, elle reste la source majeure des inspirations rebelles. Je ne veux pas que ces textes arrivent jusqu'à l'Impératrice. Cet homme à étudier pendant des années nos stratégies et nos plans. Il ne semblent pas avoir découvert l'essentiel, mais il en savait déjà trop. Si l'Impératrice à vent de ce qui se trame ici, nous prenons le risque de réduire à néant un demi-siècle d'effort.

    -Bien, ma Reine.

    Cinquante ans que le général servait la Reine, alors qu'il en avait déjà trente au début de ses services. Comment était-il possible qu'il puisse garder ainsi l'apparence d'un homme qui venait à peine de passer la cinquantaine?

    -Il est regrettable d'avoir tué cet homme, finalement. Sa science militaire m'aurait bien servis. Dit-elle d'un ton nonchalant en bougeant d'une patte le visage de l'homme qu'elle avait transpercée de ses lames. Son corps à présent recouvert de sang et de neige, percé d'innombrables balafres et horriblement mutilés aurait fait un excellent repas.

    -Vos hommes vous obéirons jusqu'à la mort, ma Reine. Doit-t-on emporter tout les mort jusqu'à Oréa?

    -Non. Brûlez-les tous également. Je veux que la vallée empeste la mort et la chair brulée. Je veux que tout ceux qui passeront par là sache que désormais, nul ne peut s'opposer à moi dans les Terres du Nord. Je veux que l'Impératrice sache qu'un vassal un peu trop présomptueux n'est plus la seule menace qui pèse contre son Empire.

    Évidemment, jamais l'odeur ne parviendrais jusqu'à un village habités par des Eterniens, mais la symbolique restait la même. Tant que des troupes n'aurons pas étés envoyés ici, et ne soit retournés à Etemenorkia saines et sauves, Ellenia ne sera rien des évènements qui ont put se passer ici. Et qu'en bien même des soldats impériaux verrait ce camp brulés et les corps entassés, que concluraient-ils? Qu'une Sorcière-Araignée au service du Roi-Sorcier Arianor venait de prendre le contrôle de ce pays? Non! Ils agiront comme tout les habitants de l'Empire, ils mettront cette exaction sur le compte de la sauvagerie présumée des habitants des montagnes contre qui ils luttent depuis des siècles. Jamais les clans et les Tribus n'avaient été fédérés jusqu'à maintenant, alors qui pourrait songer que c'est à présent le cas?
    Personne. L'Empire n'était habités que par des nobles orgueilleux et décadents, certains de leurs connaissances et de leur puissance, sans ce douter une seule seconde qu'Armor s'étendait à présent au Sud et au Nord d'Eternia.

    Une fois tout les corps entassés, on y mit le feu. Une pile de plusieurs centaines de cadavres, voila qui offrait un spectacle des plus terrifiant, mais en même temps des plus beau. Alors que les corps se consumait, la Sorcière s'approcha d'eux et tendit une boule de verre blanc qu'elle tenait fermement dans sa main. Alors qu'elle commença à psalmodier, l'air se fit plus étouffant, plus oppressant. Le paysage lui-même se mit à s'assombrir, tandis que des corps des condamnés jaillissaient des formes spectrales et gémissantes qui tentaient de fuir la Sorcière, mais qui au final furent tous emprisonnés dans la boule de verre. Cette dernière se teintait peu à peu de la couleur des esprits qui y était enfermés.
    Quelques heures plus tard, une fois les corps brulés et les esprits emprisonnés, Khal Drogo, le Général, s'approcha lentement de la Nécromancienne et lui demanda d'une voix qui ne pouvait dissimuler toutes sa terreur:

    -Qu'était-ce là, ma Reine?

    -Un gage de la soumission des survivants. Répondit-elle dans un sourire à faire pâlir un troll. Allons, Drogo, retournons à Oréa. Ceci n'était que la partie la plus facile, nous venons tout juste de poser l'échiquier sur lequel se jouera la prochaine partie...

    Acquiesçant d'un signe de tête, le général se retourna, suivit par les centaines, non, par le millier d'autres cavaliers qui composait l'armée qui avait anéantie la dernière tribu libre. Aeria, elle, n'avait pas besoin de cheval. A huit pattes, on était aussi rapide qu'un de ces canassons délicieusement appétissants.

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 9:15