[HRP: pardonnez, mais Medar a une grosse envie de RPiser, je plie donc à ses désirs ^^]
Divisés en compagnies de cent hommes, les cavaliers lorrains chassaient à travers tout Orkandia. Sans relâche, leurs montures géantes, aux robes d'ébène, amenaient leurs flèches, leurs hallebardes et leurs épées à portées de leurs nombreuses proies. Une fois à portée, les lorrains enjoignaient leurs proies à se rendre: si elles refusaient, le sang coulait aussitôt, aucun refus n'étant toléré.
Les lorrains n'étaient pas seuls, bien sûr, à poursuivre ce gibier. Les fuyards et survivants des armées Impérialistes et Coalisées étaient traquées par une grande partie des forces de la Blanche Alliance, qui refusait de les voir former des zones de résistances, ou se transformer en bandes de brigands.
Mais une plus grande force avait été levée, pour une occasion particulière. Entre le Sud du Mil'dor et le Nord de la Forêt de Shanod, le gros de l'Armée Impériale insoumise campait, désormais.
L'Armée Impériale... Symbole de puissance et de mort. Symbole d'Orkandia. Qui détenait l'Armée Impériale, pouvait facilement détenir tout ce continent: Amras l'avait prouvé, lors de la presque mythique Quête De Succession; il s'était assuré le contrôle de l'Armée Impériale, avait rapidement fait tomber Etemenorkia, et ainsi s'était emparé du Trône Impérial.
Aujourd'hui, une armée de lorrains et d'alwinionais se dirigeait vers cette force impériale.
L'armée envoyée par la Blanche Alliance comptait "seulement" cinquante milles soldats; en face, l'Armée Impériale comptait environ deux cent milles soldats impériaux, force d'élite, certes: toutefois, coupés de toute autorité, ils étaient désorganisés et très mal approvisionnés.
De fait, l'armée de la Blanche Alliance n'était là qu'en dernier recours...
Car, à sa tête, chevauchait le représentant qu'avait choisit la Blanche Alliance pour traiter avec les généraux impériaux: Calarenne, Comte de Stergen, bombardé chef de l'Armée Impériale un certain temps auparavant. Il était environné par de nombreux soldats alwinionais; toutefois, le gros des troupes était composé de cavaliers lorrains, menés par Vosgiens Elemanquia, qui était placé sous les ordres de Calarenne pour cette mission.
L'énorme troupe de l'Alliance avançait dans la neige, en une longue colonne. Dépassant enfin la lisière Nord de Shanod, l'armée se déploya sur le haut plateau sur lequel elle venait d'arriver. La première ligne resta en retrait de la descente, cachée à l'immense campement placé au centre de la vallée...
Le campement s'étendait dans toute la longue et large vallée. Les tentes étaient ordonnées, et des feux brillaient ça et là sur la neige blanche; mais il y avait peu de sentinelles, et d'ailleurs les rares impériaux visibles vaquaient à des occupations qui n'avaient rien de martial: aucun éclaireur n'avait donc prévenu de l'approche d'une grosse armée... En fait, malgré son ordonnancement, le campement montrait les traces d'un certain laisser-aller: ici et là étaient des tas de détritus, et les chevaux étaient laissés sans gardes et libres de leurs mouvements, à bonne distance des tentes: cible facile s'il en est...
Vosgiens et une dizaine de ses hommes s'avancèrent au bord du plateau. Le lorrain se tourna vers Calarenne, qui, a ses côtés, était également environné de sa garde alwinionaise.
- Alors, mon Maréchal ? Quand pensez-vous ? On y va à la charge tout de suite, ou l'on tente de négocier ?
Divisés en compagnies de cent hommes, les cavaliers lorrains chassaient à travers tout Orkandia. Sans relâche, leurs montures géantes, aux robes d'ébène, amenaient leurs flèches, leurs hallebardes et leurs épées à portées de leurs nombreuses proies. Une fois à portée, les lorrains enjoignaient leurs proies à se rendre: si elles refusaient, le sang coulait aussitôt, aucun refus n'étant toléré.
Les lorrains n'étaient pas seuls, bien sûr, à poursuivre ce gibier. Les fuyards et survivants des armées Impérialistes et Coalisées étaient traquées par une grande partie des forces de la Blanche Alliance, qui refusait de les voir former des zones de résistances, ou se transformer en bandes de brigands.
Mais une plus grande force avait été levée, pour une occasion particulière. Entre le Sud du Mil'dor et le Nord de la Forêt de Shanod, le gros de l'Armée Impériale insoumise campait, désormais.
L'Armée Impériale... Symbole de puissance et de mort. Symbole d'Orkandia. Qui détenait l'Armée Impériale, pouvait facilement détenir tout ce continent: Amras l'avait prouvé, lors de la presque mythique Quête De Succession; il s'était assuré le contrôle de l'Armée Impériale, avait rapidement fait tomber Etemenorkia, et ainsi s'était emparé du Trône Impérial.
Aujourd'hui, une armée de lorrains et d'alwinionais se dirigeait vers cette force impériale.
L'armée envoyée par la Blanche Alliance comptait "seulement" cinquante milles soldats; en face, l'Armée Impériale comptait environ deux cent milles soldats impériaux, force d'élite, certes: toutefois, coupés de toute autorité, ils étaient désorganisés et très mal approvisionnés.
De fait, l'armée de la Blanche Alliance n'était là qu'en dernier recours...
Car, à sa tête, chevauchait le représentant qu'avait choisit la Blanche Alliance pour traiter avec les généraux impériaux: Calarenne, Comte de Stergen, bombardé chef de l'Armée Impériale un certain temps auparavant. Il était environné par de nombreux soldats alwinionais; toutefois, le gros des troupes était composé de cavaliers lorrains, menés par Vosgiens Elemanquia, qui était placé sous les ordres de Calarenne pour cette mission.
L'énorme troupe de l'Alliance avançait dans la neige, en une longue colonne. Dépassant enfin la lisière Nord de Shanod, l'armée se déploya sur le haut plateau sur lequel elle venait d'arriver. La première ligne resta en retrait de la descente, cachée à l'immense campement placé au centre de la vallée...
Le campement s'étendait dans toute la longue et large vallée. Les tentes étaient ordonnées, et des feux brillaient ça et là sur la neige blanche; mais il y avait peu de sentinelles, et d'ailleurs les rares impériaux visibles vaquaient à des occupations qui n'avaient rien de martial: aucun éclaireur n'avait donc prévenu de l'approche d'une grosse armée... En fait, malgré son ordonnancement, le campement montrait les traces d'un certain laisser-aller: ici et là étaient des tas de détritus, et les chevaux étaient laissés sans gardes et libres de leurs mouvements, à bonne distance des tentes: cible facile s'il en est...
Vosgiens et une dizaine de ses hommes s'avancèrent au bord du plateau. Le lorrain se tourna vers Calarenne, qui, a ses côtés, était également environné de sa garde alwinionaise.
- Alors, mon Maréchal ? Quand pensez-vous ? On y va à la charge tout de suite, ou l'on tente de négocier ?