Les armées de l'Empire et de ses vassaux convergeaient vers le Royaume félon du Dorthonion, soit de manière directe soit en se rassemblant d'abord à Etemenorkia. Mais certaines forces s'y trouvaient déjà, dans la Capitale d'Eternia, ou même entre celle-ci et le fief du d'Oradroth le traître, qui avait eut la folie de se dresser devant l'impériale autorité de la souveraine du continent entier, et qui maintenant allait en payer le prix. Certaines avaient déjà reçu l'ordre de marcher vers la puissance rebelle, afin de prendre la mesure en directe de l'opposition que risquerait de rencontrer les armées, mais aussi de lancer les premiers assauts et, si possible de faire ainsi avancer la guerre ou tout du moins ralentir les préparatifs ennemis. Telle était l'organisation impériale, que les services d'Ellianne travaillaient d’arrache-pied à restaurer depuis deux années qu'un nouveau pouvoir était monté sur le Trône, que des relais avaient été prêts pour eux à chaque étape, et en vérité ils avaient laissé le long du chemin au moins la moitié de leurs forces de départ, des génies et du personnel civil, afin de préparer et d'agrandir les différents relais pour les forces plus importantes encore qui allaient les suivre le long du Grand Fleuve.
Les camps d’accueil seraient agrandit, les vieux dépôts de ressources datant pour certains de l'Empire d'Asahi restauré et rapidement remis en état. Cela serait nécessaire car, protégés par des vaisseaux de guerres venus d'Etemenorkia ou de différentes seigneuries situées le long du Grand Fleuve, en amont ou en aval de la Capitale, des bateaux chargés de denrées, principalement de la nourriture, arrivaient déjà dans les premiers camps. D'autres caravanes, terrestres celles-là, étaient en approche, de part et d'autre du cour d'eau le plus puissant du continent, prêtes à être transportées d'une rive à l'autre par les vaisseaux déjà déchargés ou tout autre moyen local, tels les bacs que certains seigneurs avaient fait construire au fil des siècles pour leur propre usage. La machine immense et bien huilé de l'organisation impériale était en marche comme elle l'avait rarement été dans l'histoire, manifestation de la volonté nouvelle d'Ellianne de faire respecter l'autorité de l'Empire non plus seulement par la force de l'Armée Impériale, mais par l'union des puissances de tous les Seigneurs vassaux de l'Empire. Un reflet de plus du projet qu'incarnait également le nouveau système de vassalité qu'Oradroth défiait justement.
Au final, quinze milles membres de la cavalerie impérial arrivèrent en vue du Dorthonion, une semaine après être parti d'Etemenorkia. Ils avaient quittés les bords du fleuve deux jours plus tôt, pour avancer dans les terres et arriver plus prêt des trois cités frontalières importantes qui protégeaient le Dorthonion, au niveau de celle qui se trouvait au centre de la « formation » en arc-de-cercle, Tek'Lor. Le commandement de cette première force avait été confiée à Isylis le Centaure, membre du Corps des Capitaines, chef de l'Aquila, son propre bataillon de l'Armée Impériale, et possédant maintenant le grade de Maréchal, comme nombre de Capitaines méritants qui s'étaient impliqués dans la Controverse d'Etemenorkia... et qui en étaient ressorti vivant, ce qui en fait ne faisait pas tant de monde que ça. Ce n'était pourtant pas sa force habituelle qu'il commandait cette fois, car le Connétable des Armées Impériales, qui commandait cette attaque, avait jugé que la cavalerie rapide devait être envoyée aussi tôt que possible au contact de l'ennemi, affin que le reste de cette première vague puisse savoir où concentrer son attaque pour être véritablement utile et faire avancer le plus vite possible le châtiment inéluctable du royaume félon.
Le Centaure avait avec lui sept milles de ses frères de race, issus de son propre bataillon, de véritables maîtres de l'archerie, comme tous les siens, car il avait toujours porté une attention toute particulière aux attaques à distance, considérant que tuer l'ennemi avant qu'il ne puisse vous atteindre était la meilleure façon d'obtenir la victoire. S'ils savaient manier la lance avec brio, leur atout principal restait l'arc, et en cas de rencontre en rase-campagne l'armée ennemie n'aurait pas la moindre chance. Pour compléter ses forces, huit milles cavaliers lui avaient été adjoints, majoritairement des Humains, mais aussi des Elfes et des Drows, un millier de chaque. Ces deux dernières catégories étaient également dotées d'arc, quoiqu'elles soient moins douées que ses Centaures, car plus portées sur la polyvalences. Les troupes humaines, elles, étaient spécialisées dans le corps-à-corps équestre, usant comme leurs pairs elfiques de lances et de lames, qui pour eux étaient des sabres et pour les autres des épées. La caractéristique commune à tous ces guerriers, outre leur excellent niveau, comme tous les membres de l'Armée Impériale, était leur célérité. Aucun ennemi ne pourrait être plus rapide qu'eux, et rares auraient été les coursiers capables de pouvoir les suivre. Même depuis le ciel, il aurait été bien impudent pour leurs adversaires de descendre à portée de flèche, surtout quand l'arc était entre les mains d'un Capitaine. Isylis était en effet accompagné de cinquante de ses collègues, chacun étant un guerrier d'exception maniant toutes les armes possibles et capable d'abattre des créatures de légendes.
Leur but n'était pas de prendre quelque ville que ce soit, car ils n'étaient pas équipés pour ce genre d'opération. Le Connétable, Zylnian, membre de plein droit du Corps des Capitaines et maître de la Garde d’Airain, qui avait été le plus farouche défenseur d'Etemenorkia contre les Sombres Héros et qui avait lui-même couronné l'Impératrice Ellianne, arriverait dans quelques jours avec les trente-cinq autres milles guerriers de l'Armée Impériale envoyés depuis la Capitale, plus cinq milles soldats et miliciens donnés pour la guerre par les diverses seigneuries se trouvant sur le chemin de sa troupe. Lui pourrait bien prendre certaines villes avant même l'arrivée des armées rassemblées et envoyées par les vassaux de l'Empire, d'autant qu'il n'avait pas que des combattants au corps-à-corps normaux, des chevaliers et des archers, dans sa troupe. Mages et Sorciers avaient été envoyés en bon nombre, ainsi que les terribles Trolls de Guerre Impériaux, plus puissants encore que leurs frères normaux car entraînés avec brio, bien équipés et dotés de capacités de réflexions minimums, principalement tournées vers le combat. Sans parler des Griffons, Phénix et Dragons qui volaient au-dessus de ce rassemblement guerrier, ni de la centaine de Capitaines non compris dans le total des troupes qui se trouvaient encore en compagnie du plus dévoué et fidèle à l'Empire d'entre-eux.
En attendant, les murs de Tek'Lor étaient en vue. La cité semblait puissante, entourée de mur... sauf qu'aucune fumée ne s'en élevait, et que même à cette distance, ni les archers Centaures aux yeux entraînés ni les Elfes au regard perçant ne voyaient la moindre trace d'activité sur les murs, alors qu'ils auraient dû être repérés depuis un petit moment, depuis les murailles. Tout cela était bien étrange aux yeux du commandant expérimenté qu'il était, et il ordonna donc une charge, écoutant son instinct. Comme toujours en de tels cas, ils feraient volte-face en cas de tirs ennemis, filant comme le vent hors de portée des flèches et des armes de siège, tentant d'attirer toute éventuelle contre-attaque adverse assez loin des murailles pour la tailler en pièce par des attaques rapides et meurtrières, uniquement à l'arc s'ils disposaient eux aussi d'archers, par une combinaison d'armes de jais et de contact si ce n'était pas le cas. Mais en l’occurrence, ils n'essuyèrent aucuns tirs, et parvinrent jusqu'aux portes de la cité. Elles étaient fermées, mais les puissants panneaux de bois n'étaient pas de taille à résister aux sortilèges des Magiciens de toute sorte qui se trouvaient au sein des Capitaines présents, entraînés, disciplinés et formés à user de leurs sorts en groupe. Elles finirent par s'ouvrir, légèrement marquées par l'expérience... révélant une ville vide.
Laissant les portes grandes ouvertes et deux milles hommes pour les garder, le Maréchal s'enfonça dans la cité, qui se révéla belle et bien déserte. Après avoir envoyé un messager rapide au Connétable, Isylis investit donc la ville, refermant les portes et les bloquant d'un nouvel entrelacs de sorts, facilement défaisables de l'intérieur par ceux qui les avaient lancés. Après avoir considéré la situation insolite, il choisit d'envoyer six milles hommes vers chacune des deux autres cités-forteresses de la frontière de Dorthonion affin de voir de quoi il en retournait. Composées de trois milles Centaures et de trois milles Cavaliers, dont cinq cents Elfes, commandées par une quinzaine de Capitaines, elles appliqueraient la même tactique que pour l'approche de Tek'Lor, confirmant la présence ou non de troupes et si possible le genre de défenses présentes, si la ville était défendue, bien sûr. Après quoi ils enverraient des messages ici et au près de Zylnian. Si les citées étaient vides, ils devraient les investir, sinon ceux du Sud rejoindraient le Connétable alors que ceux du Nord reviendraient à Tek'Lor en attente de nouveaux ordres. Lui-même allait poster des guetteurs Drows tout le long des murailles, et, en cas d'attaque ennemie, choisirait de défendre la ville avec ses trois milles hommes ou de l'abandonner, en fonction des forces assaillantes.
Dès le lendemain, la machine se mettrait donc en route. Chaque cavalier portant plusieurs jours de rations de nourritures pour lui, en plus d'un sac d'avoine pour sa monture, en ajoutant l'eau de la cité et l'herbe que les cheveux iraient brouter par tournante de cent bêtes et qui serait si possible récoltée et stockée dès le matin, il pourrait rester là jusqu'à l'arrivée de nouvelles troupes s'il n'était pas déloger. Pour l'heure, il ne pouvait rien faire de plus.
Les camps d’accueil seraient agrandit, les vieux dépôts de ressources datant pour certains de l'Empire d'Asahi restauré et rapidement remis en état. Cela serait nécessaire car, protégés par des vaisseaux de guerres venus d'Etemenorkia ou de différentes seigneuries situées le long du Grand Fleuve, en amont ou en aval de la Capitale, des bateaux chargés de denrées, principalement de la nourriture, arrivaient déjà dans les premiers camps. D'autres caravanes, terrestres celles-là, étaient en approche, de part et d'autre du cour d'eau le plus puissant du continent, prêtes à être transportées d'une rive à l'autre par les vaisseaux déjà déchargés ou tout autre moyen local, tels les bacs que certains seigneurs avaient fait construire au fil des siècles pour leur propre usage. La machine immense et bien huilé de l'organisation impériale était en marche comme elle l'avait rarement été dans l'histoire, manifestation de la volonté nouvelle d'Ellianne de faire respecter l'autorité de l'Empire non plus seulement par la force de l'Armée Impériale, mais par l'union des puissances de tous les Seigneurs vassaux de l'Empire. Un reflet de plus du projet qu'incarnait également le nouveau système de vassalité qu'Oradroth défiait justement.
Au final, quinze milles membres de la cavalerie impérial arrivèrent en vue du Dorthonion, une semaine après être parti d'Etemenorkia. Ils avaient quittés les bords du fleuve deux jours plus tôt, pour avancer dans les terres et arriver plus prêt des trois cités frontalières importantes qui protégeaient le Dorthonion, au niveau de celle qui se trouvait au centre de la « formation » en arc-de-cercle, Tek'Lor. Le commandement de cette première force avait été confiée à Isylis le Centaure, membre du Corps des Capitaines, chef de l'Aquila, son propre bataillon de l'Armée Impériale, et possédant maintenant le grade de Maréchal, comme nombre de Capitaines méritants qui s'étaient impliqués dans la Controverse d'Etemenorkia... et qui en étaient ressorti vivant, ce qui en fait ne faisait pas tant de monde que ça. Ce n'était pourtant pas sa force habituelle qu'il commandait cette fois, car le Connétable des Armées Impériales, qui commandait cette attaque, avait jugé que la cavalerie rapide devait être envoyée aussi tôt que possible au contact de l'ennemi, affin que le reste de cette première vague puisse savoir où concentrer son attaque pour être véritablement utile et faire avancer le plus vite possible le châtiment inéluctable du royaume félon.
Le Centaure avait avec lui sept milles de ses frères de race, issus de son propre bataillon, de véritables maîtres de l'archerie, comme tous les siens, car il avait toujours porté une attention toute particulière aux attaques à distance, considérant que tuer l'ennemi avant qu'il ne puisse vous atteindre était la meilleure façon d'obtenir la victoire. S'ils savaient manier la lance avec brio, leur atout principal restait l'arc, et en cas de rencontre en rase-campagne l'armée ennemie n'aurait pas la moindre chance. Pour compléter ses forces, huit milles cavaliers lui avaient été adjoints, majoritairement des Humains, mais aussi des Elfes et des Drows, un millier de chaque. Ces deux dernières catégories étaient également dotées d'arc, quoiqu'elles soient moins douées que ses Centaures, car plus portées sur la polyvalences. Les troupes humaines, elles, étaient spécialisées dans le corps-à-corps équestre, usant comme leurs pairs elfiques de lances et de lames, qui pour eux étaient des sabres et pour les autres des épées. La caractéristique commune à tous ces guerriers, outre leur excellent niveau, comme tous les membres de l'Armée Impériale, était leur célérité. Aucun ennemi ne pourrait être plus rapide qu'eux, et rares auraient été les coursiers capables de pouvoir les suivre. Même depuis le ciel, il aurait été bien impudent pour leurs adversaires de descendre à portée de flèche, surtout quand l'arc était entre les mains d'un Capitaine. Isylis était en effet accompagné de cinquante de ses collègues, chacun étant un guerrier d'exception maniant toutes les armes possibles et capable d'abattre des créatures de légendes.
Leur but n'était pas de prendre quelque ville que ce soit, car ils n'étaient pas équipés pour ce genre d'opération. Le Connétable, Zylnian, membre de plein droit du Corps des Capitaines et maître de la Garde d’Airain, qui avait été le plus farouche défenseur d'Etemenorkia contre les Sombres Héros et qui avait lui-même couronné l'Impératrice Ellianne, arriverait dans quelques jours avec les trente-cinq autres milles guerriers de l'Armée Impériale envoyés depuis la Capitale, plus cinq milles soldats et miliciens donnés pour la guerre par les diverses seigneuries se trouvant sur le chemin de sa troupe. Lui pourrait bien prendre certaines villes avant même l'arrivée des armées rassemblées et envoyées par les vassaux de l'Empire, d'autant qu'il n'avait pas que des combattants au corps-à-corps normaux, des chevaliers et des archers, dans sa troupe. Mages et Sorciers avaient été envoyés en bon nombre, ainsi que les terribles Trolls de Guerre Impériaux, plus puissants encore que leurs frères normaux car entraînés avec brio, bien équipés et dotés de capacités de réflexions minimums, principalement tournées vers le combat. Sans parler des Griffons, Phénix et Dragons qui volaient au-dessus de ce rassemblement guerrier, ni de la centaine de Capitaines non compris dans le total des troupes qui se trouvaient encore en compagnie du plus dévoué et fidèle à l'Empire d'entre-eux.
En attendant, les murs de Tek'Lor étaient en vue. La cité semblait puissante, entourée de mur... sauf qu'aucune fumée ne s'en élevait, et que même à cette distance, ni les archers Centaures aux yeux entraînés ni les Elfes au regard perçant ne voyaient la moindre trace d'activité sur les murs, alors qu'ils auraient dû être repérés depuis un petit moment, depuis les murailles. Tout cela était bien étrange aux yeux du commandant expérimenté qu'il était, et il ordonna donc une charge, écoutant son instinct. Comme toujours en de tels cas, ils feraient volte-face en cas de tirs ennemis, filant comme le vent hors de portée des flèches et des armes de siège, tentant d'attirer toute éventuelle contre-attaque adverse assez loin des murailles pour la tailler en pièce par des attaques rapides et meurtrières, uniquement à l'arc s'ils disposaient eux aussi d'archers, par une combinaison d'armes de jais et de contact si ce n'était pas le cas. Mais en l’occurrence, ils n'essuyèrent aucuns tirs, et parvinrent jusqu'aux portes de la cité. Elles étaient fermées, mais les puissants panneaux de bois n'étaient pas de taille à résister aux sortilèges des Magiciens de toute sorte qui se trouvaient au sein des Capitaines présents, entraînés, disciplinés et formés à user de leurs sorts en groupe. Elles finirent par s'ouvrir, légèrement marquées par l'expérience... révélant une ville vide.
Laissant les portes grandes ouvertes et deux milles hommes pour les garder, le Maréchal s'enfonça dans la cité, qui se révéla belle et bien déserte. Après avoir envoyé un messager rapide au Connétable, Isylis investit donc la ville, refermant les portes et les bloquant d'un nouvel entrelacs de sorts, facilement défaisables de l'intérieur par ceux qui les avaient lancés. Après avoir considéré la situation insolite, il choisit d'envoyer six milles hommes vers chacune des deux autres cités-forteresses de la frontière de Dorthonion affin de voir de quoi il en retournait. Composées de trois milles Centaures et de trois milles Cavaliers, dont cinq cents Elfes, commandées par une quinzaine de Capitaines, elles appliqueraient la même tactique que pour l'approche de Tek'Lor, confirmant la présence ou non de troupes et si possible le genre de défenses présentes, si la ville était défendue, bien sûr. Après quoi ils enverraient des messages ici et au près de Zylnian. Si les citées étaient vides, ils devraient les investir, sinon ceux du Sud rejoindraient le Connétable alors que ceux du Nord reviendraient à Tek'Lor en attente de nouveaux ordres. Lui-même allait poster des guetteurs Drows tout le long des murailles, et, en cas d'attaque ennemie, choisirait de défendre la ville avec ses trois milles hommes ou de l'abandonner, en fonction des forces assaillantes.
Dès le lendemain, la machine se mettrait donc en route. Chaque cavalier portant plusieurs jours de rations de nourritures pour lui, en plus d'un sac d'avoine pour sa monture, en ajoutant l'eau de la cité et l'herbe que les cheveux iraient brouter par tournante de cent bêtes et qui serait si possible récoltée et stockée dès le matin, il pourrait rester là jusqu'à l'arrivée de nouvelles troupes s'il n'était pas déloger. Pour l'heure, il ne pouvait rien faire de plus.