Empire d'Eternia

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Empire d'Eternia

Forum Rôle-Play, thème médiéval-fantastique.

Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

    [Archive] La Légion du Phénix

    Ellianne
    Ellianne


    Messages : 712
    Date d'inscription : 30/12/2010
    Age : 30

    [Archive]  La Légion du Phénix Empty [Archive] La Légion du Phénix

    Message par Ellianne Jeu 30 Déc - 16:11

    Au temps de la Grande Controverse d'Etemenorkia, apparu sur les landes de ce qui alors était Orkandia l'Immortel Légion du Phénix, issant haut la bannière rouge et or de leur corps d'armée.

    Voici un fragment de texte inscrit dans les Prophéties Flamboyantes, et parlant de ce sombre temps de guerre et de massacre....


    " Ils étaient morts. Tombés au champ d'honneur, ou dans des circonstances plus communes. Assassinés, victimes d'un accidents ou impliqués dans un quelconque complot, dans une quelconque escarmouche où ils n'auraient dû avoir nulle part. Emportés par la maladie, le poison naturel ou, parfois, par la simple vieillesse. Il en était même, parmi eux, qui ne savaient toujours pas comment ou pourquoi ils étaient morts. Toujours était-il qu'ils avaient tous et toutes trouvés la mort, qu'ils avaient tous et toutes connus les Ténèbres de l'Au-Delà...

    Et que tous et toutes ils en avaient été ramenés.

    Non pas par quelque sorcier ou chaman habile dans les arts sombres, ou par quelque nécromant quelconque à la recherche de serviteurs. Non pas par quelque Magie vagabonde qui aurait au hasard ranimé leurs cadavres ou leurs esprits. Pas plus par de sombres miasmes de sombres créatures, comme tant d'autres, tous ceux qui avaient donnés aux Non-Morts leur nom de Maudits. Et même pas par l'action capricieuse de quelque Dieu fou ou mégalomane. Non, ils ne devaient leur retour de l'Outre-Monde qu'à une seule et unique chose, qui elle-même ne devait rien à tout cela.

    Ils avaient été ramenés sur les Ailes Flamboyantes de l'Oiseau de Feu. L'éternel Phénix les avaient arrachés à leurs tourments de ses serres puissantes, avait éclairé leur route obscure de Son Brasier Eclatant, ou bien encore simplement réchauffé de son doux rayonnement. Il avait été les chercher dans les lieux insondables où ils se trouvaient, et les avaient ramenés jusque dans le monde mortel. Ils avaient eux-mêmes été en bien des endroits différents, au-delà de la Vie, mais tous ils étaient revenu à son appel, enveloppés dans la douce étreinte de Son Esprit. Tous et toutes de leur plein gré, dans la tendre chaleur de l'Oiseau, sans jamais être contraints ni forcés.

    Et ainsi donc ils étaient revenus au monde. Certains d'entre eux avaient servit le Phénix dans leur vie première, d'autres non. Certains avaient même été ses ennemis, dans leur folie, et d'autres encore n'étaient même pas originaire de ce monde ou de cette dimension, à la base. Mais tout cela n'avait aucune importance. Ils étaient tous revenu pour Servir. Servir le seul qui venait la peine d'être servi, Servir la Flamme sans pareil de l'être sans âge, immortel car traversant la mort sans dommage, qui les avaient rendu à cette deuxième vie, et au monde qui portait la Terre d'Orkandia. Pour Servir, au sein de la Guilde qui elle-même servait l'Oiseau.

    Leur Service résidait dans la Guerre. Pour protéger les territoires sacrés du Phénix, dont le Premier était Ankaa l'Ecarlate, le fief de ceux qui le servait. Et aussi pour se battre, quand tout autrement aurait été perdu... Ou quand le Conseil et les desseins de l'Ultime conciliaient leur volonté pour une tâche bien précise et supérieure... Comme s'était le cas en ce jour.

    C'était pourquoi leurs étendards s'étaient levés. Pourquoi les antiques cors de guerre, fendus mais sonnant pourtant haut et clair, avaient fait retentir leurs sons beaux et solennels, quoi que teinté d'une touche d'irréalité. Pourquoi ils s'étaient assemblés en une Légion, avaient quitté les endroits où ils attendaient avec patience, pour partir en guerre, en vague de centaines, de milliers, dizaines de milliers de combattants de tous poils, des guerriers d'élites revenus de la Mort.

    Et voilà comment ils étaient arrivés là, une noire marée de Maudits, rassemblant tout ce que leur race comptait de créatures guerrières. Phalanges de Squelettes, noirs dans leurs noires armures parfois trouée en un point ou l'autre, rehaussées de dorures par endroit et frappées, comme leurs boucliers pour ceux qui en avaient, du symbole de l'Oiseau Souverain, portants des armes aussi diverses que variées. Flot immense de Zombis, vêtu de simples tabards marqués du même sigle, avec parfois une côte de maille ou des morceaux d'armures en bonus, armés d'objets de moins bonnes qualités, parfois vermoulus ou quelque peu rouillés, car leur force résidait dans leur poussée inarrêtable plus qu'en toute autre chose.

    Et puis, flottant au-dessus du sol, masse immense de Fantômes, aux contours agités par des Flammèches issues de la Flamme elle-même, accompagnée de deux groupes redoutables quoi que plus réduits, Spectres et Revenants, les uns rusés comme les Ombres du Brasiers, les autres féroces comme la Brûlure du Feu, tous arborant, eux-aussi, en un mince réseau aussi enflammé que carmin, l'Oiseau Souverain aux Ailes si largement déployés. Leurs âmes avaient été ramenés pour semer la terreur et la mort... Ce qu'ils allaient faire avec plaisir.

    Ensuite venaient l'armée dans l'Armée, celle des Seigneurs Vampires, rendu à une non-vie terrible, qui absorbait l'essence vitale comme le Feu du Phénix consume toutes les choses impures. Leurs armures rappelaient celles des Squelettes, mais en bien meilleurs qualités, et l'argent et le pourpre s'y entremêlaient avec l'or. Ils portaient des épées longues et belles, des lances aux pointes acérés et meurtrières, des haches courtes aux lames recourbés, et des écus frappés, tout comme leurs cuirasses, du blason de leur Légion, l'invincible et Souverain Oiseau enflammé. Sous leur heaume total, ne laissant aucune peau à la lumière du soleil, leurs yeux brillaient comme autant de joyaux, tous plus écarlates les uns que les autres...

    Et encore les Maîtres-Liches, enveloppés dans leurs noires capes au symbole pourpre, recouvrant leurs protections légères, tenant à la main leurs Sceptres de Pouvoir dont le sommet palpitait d'un infime fragment de l'Eternelle Flamme, dont était aussi emplit leurs orbites qui autrement auraient été vides. Ils menaient les hordes de Dévoreurs, Goules et puissants Nécrophages, tous animés par le même esprit avide du Brasier, tous impatients de purifier cette terre de cette mort comme le Feu Purificateur lui-même, l'éternel blason gravé dans la matière même de leurs êtres voraces.

    Enfin, sombre sur sa sombre monture, venait Volundiar du Phénix, Princes des Légions de l'Oiseau Flamboyant. Nul n'aurait pu dire exactement ce qu'il était, aussi assoiffé et vif que le plus terrible des Vampire, aussi roué et versé dans les arts noirs que la plus maléfique des Liches. Noire aussi son armure, et pourpre son bouclier, frappés tous deux du symbole même qu'arboraient tous ses soldats, en or étincelant. Son haut casque forgé avec un grand art pour suggéré son Maître lui-même, ses ailes s'évasant sur le côté tandis que la tête fièrement dressée surmontait son visage, laissait voir ses yeux, vibrantes manifestations de l'infinité flamboyante qu'il servait.

    Nul non plus ne savait depuis combien d'années il avait été ramené de l'Outre Monde, ou depuis combien de temps il chevauchait sa puissante monture, un Phénix mineur, comme on en trouvait en ce monde... Si ce n'était qu'il était noir comme la nuit, son feu parcouru de courant d'or et de rouge, ses yeux tels deux rubis de l'Enfer. Il était armée d'une longue épée runique, dont les gravures représentaient son Seigneur et Maître Incandescent, et rougeoyaient toujours, même au plus profond de la glace. Pour l'occasion, il s'était aussi munit d'épieux et de haches, accrochés à des lanières ignifugés par une puissante Magie le long du dos de son compagnon enflammé.

    Lui-même ne craignait nullement ce feu. Ni aucun autre. Car il avait été désigné par le Feu, le seul, l'unique, celui qui comptait.
    "

    Même si ce texte nous vient du passé, il ne saurait être rangé dans de poussiéreuse archives inconsultées... Le Phénix est immortel, et ses Légions d'autant...
    Ellianne
    Ellianne


    Messages : 712
    Date d'inscription : 30/12/2010
    Age : 30

    [Archive]  La Légion du Phénix Empty Re: [Archive] La Légion du Phénix

    Message par Ellianne Jeu 30 Déc - 16:25

    Issues du même texte les présentants en pleine bataille, voici les informations disponibles sur certains des Seigneurs et Champions des Légions Phénix...

    Un mouvement circulaire. Une parade. Une riposte, aussi, qui mena sa longue lame si tranchante droit dans la poitrine de son ennemi. Avec une terrifiante maîtrise, même pour l’être d’outre-tombe qu’il était, il la dégagea d’une traction, arrachant au passage un bout de chair à son adversaire si plein de viande, pour aller bloquer un autre coup, d’un autre opposant. Un autre opposant qui mourut, lui aussi, sans avoir pu lui faire le moindre mal. Comme tous les autres avant lui. Ce n’était pas une question de force, ou même de vitesse, ou de quoi que ce soit d’autre du genre. Certainement pas de grâce, létale ou non, et pas non plus de chance. Ce n’était qu’une question de technique, et de savoir faire. De talent brut, mais surtout de long, long travail pour l’affiner. Des années sans nombres, passées à combattre dans les flots des armées, et une expérience en conséquence.

    Oh, bien sûr, une simple flèche ne lui aurait pas fait grand mal, et il aurait été difficile de l’égratigner. Après tout, il n’avait plus de peau à lacérer, lui. Il n’était plus qu’un Squelette, depuis longtemps déjà. Il s’était relevé de sa tombe alors que sa chair avait depuis longtemps été dévorée, à l’appel du Phénix, qui était son Maître. Il avait combattu bien des ennemis, avant et après cela, car c’était déjà bien, bien des années plus tôt, et sans la Magie innérante à son être, ses os seraient tombés en poussière depuis bien longtemps déjà. Oh, nulle sortilège en lui, non, certes pas. Juste une ténacité magique, qui ne pouvait rien contre les coups capables de broyer ce qui restait de son corps, mais apte, par contre, à négliger le passage du temps et des éléments sur lui, et sans doutes n’était-ce pas sans raison. Peut-être un présent de l’Oiseau, peut-être autre chose, et il ne s’en souciait point.

    Ce n’était pas dans sa nature de se soucier de telles choses, et ce n’était pas non plus sa tâche. Sa tâche, c’était de se battre, et il accomplissait son devoir avec une excellence parfaite. Car il était bien plus qu’un simple Squelette, qu’un simple fantassin de l’armée de Non-Morts, en première ligne avec les Zombis. Il était un Seigneur des Légions, le Seigneur des Squelettes, et ce n’était pas le moindre d’entre eux, certes non. Il n’avait pas la vivacité mortelle et animale du Vampire, ni les savoirs sombres et magiques de la Liche, mais il avait été soldat toute sa vie, toute ses vies, un grand général de son peuple d’origine, et un grand général aussi, maintenant qu’il était revenu d’Au-Delà du Voile, porté par les Ailes Flamboyante du Phénix. C’était à lui, le plus souvent, qu’étaient déléguées les Légions, ou une partie d’entre elles, quand il y avait lieu de déléguer de telles choses.

    […]

    Il se démarquait de ses troupes, en vérité, car son armure était différente de la leur, bien que son dos comme son bouclier fussent marqué du symbole de l’Oiseau, comme tous les autres. C’était l’armure qu’il avait porté dans sa première vie, brun et acier, sans être de l’acier, pourvue de cornes et de pique d’un métal des plus solide, dans lequel était également forgée sa lame, et les lames entourant son bouclier. C’était véritablement un Squelette, parfaitement conservé mais déconcertant, car l’armure, si elle lui allait toujours parfaitement, avait été forgée pour son corps… Chair, muscles et tendons compris, ce qui ne le rendait que plus inquiétant… Et dans ses yeux flambait une flamme bleue, lumière constante et qu’on aurait dit mortelle…

    [Archive]  La Légion du Phénix 2_creature-570f48

    ***************************

    Autrefois, il avait été vivant, autrefois il avait été Mage. Et non le moindre des Mages de son peuple, qui en comptait pourtant beaucoup. Autrefois, oui. Jadis. Longtemps, si longtemps au part avant. Avant que les Elfes arrogants ne viennent. Arrogants maintenant, si jeunes alors, et ils les avaient laissé venir, quoi qu’avec moquerie… Moquerie n’était peut-être pas le bon mot. Ils n’étaient pas arrogants, alors. Et il gloussa pour lui-même à cette pensée. Non, pas « ils », pas alors. Il avait été arrogant, lui, tellement, tellement. Et il en était mort. Et c’était juste. Ils l’avaient tous dit. Même lui en avait convenu, une fois dans les Abîmes Par-Delà l’Existence. Sans pour autant s’en repentir. Il était ce qu’il était, il avait fait ce qu’il avait fait. Et maintenant il servait, il servait la Flamme, qui était l’Oiseau, et tout cela le fit ricaner encore, toujours pour lui seul.

    On ne l’aurait pas cru bien redoutable, de loin, silhouette gloussante cachée dans l’ombre, et plus que de l’ombre. Mais en vérité il était inquiétant, fût inquiétant quand il se redressa et écarta le voile qui le dissimulait. Il avait été Mage, Chaman, Tisseur du Sort. Et le Sort, il le savait encore, car on n’oubliait pas. Non, jamais ce genre de choses. Il avait été grand parmi les Praticiens de la Magie, et il l’était toujours. Au-delà de la mort. Il était une Liche, et non la moindre non plus, que du contraire. Oh non, et son rire bas et moqueur se fit encore entendre, à sa seule intention, mais il aurait maintenant été source de terreur, s’il y avait eu un vivant pour l’entendre. Car il n’était pas seulement une Liche. Il était le Seigneur des Liches, le Maître des Maîtres eux-mêmes, le premier d’entre tous. Seigneur des Légions du Phénix. Et il avait fait passé un signal.

    Il ricana, une fois de plus, et les flammes dans ses yeux et dans sa bouche tremblèrent légèrement à ce mouvement. Des flammes très claires, issues de la Flamme en présent, tout comme celle qui se trouvait au bout de son sceptre de Pouvoir, d’une clarté contrastant avec les ténèbres du bâton, et aussi de son armure et de ses robes. Son armure noire gravée de motifs d’or, qui s’entrelaçaient dans de puissantes lignes. Elle ne lui avait pas appartenue, pas plus que les tissus qui couvraient tout son être d’outre-tombe, noirs et mauves, et or. Les siens ne laissaient rien dans la mort, ou rarement un corps, et seulement cela même. Lui n’avait rien eu, bien sûr, il avait été brûlé, comme il se devait. Un commencement pour son Service, et à présent c’était une âme seule qui animait l’armure, qui remplissait bottes et gantelets, maintenant un crâne qui n‘était pas le sien, pour les apparences. Un âme très puissante.

    [Archive]  La Légion du Phénix Ss005-7178b

    […] Lyvirian, Seigneur des Liches

    ***************************

    Le sang. Le liquide des vivants. L’expression la plus primale de la vie animale. Un doux nectar pour ses lèvres assoiffées. Ses compagnons n’avaient pas de sang, ou alors un peu de sang séché, froid et souillé, dans des chairs en putréfactions. Ce qui était comme rien, ou peut-être pire que rien, en fait. Et sans doutes était-ce mieux, qu’ils soient tous soit dépourvu de cette ambroisie suprême, dans les moments de soif et d’envie. Ils ne pouvaient s’abattre sur eux, alors, lui ne le pouvait pas. Ce qui était un bienfait. Mais maintenant, c’était différent. Maintenant, c’était la guerre, la guerre contre les ennemis du Maître, le Premier Maître, l’Unique Maître, le Flamboyant. Alors il pouvait s’abreuver, ils le pouvaient tous, sans retenue, sans frontière, s’abreuver à cette source vivante et frétillante.

    Il était un Vampire, bien entendu. Il était un Vampire, un Seigneur de la Nuit, un Maître parmi les siens. Il était un Vampire, et il avait éclaté de rire en s’abattant sur ses proies, quand il en avait enfin reçu l’ordre, qui pour lui était plus une permission qu’autre chose. Mais qu’il avait tout de même attendue. Il ne savait pas mener des armées, lui. À peine de petits groupes des siens, quand c’était nécessaire. C’était pour cela qu’il écoutait Gararorg. Pour cela, et par un profond respect, un respect qui s’était développé par les forces au fil des longues années passées à combattre. Il ne l’accordait pas de bonne grâce, mais le sac d’os l’avait mérité, certes… Même s’il était un sac d’os. C’était pour ça qu’il prenait en compte ce qu’il disait si facilement. Et pour ne pas s’attirer le courroux de Volundiar une fois de plus, sans doutes, aussi, un peu…

    Son rire avait retentit, donc, et ceux qui pouvaient encore avoir peur connurent la terreur alors, tandis qu’il s’abattait sur eux, avec les siens. Les membres volaient sous les coups de sa longue lame, si belle et si mortelle, et de temps en temps il s’arrêtait pour vider l’un de ses adversaires de son précieux fluide, avec une facilité et une rapidité propre aux Maîtres de sa Race. Il pouvait bien le faire, il avait le temps, ils étaient inférieur en nombre. Et leur ennemi, à ces pauvres mortels, était bien trop terrible, pour aucun d’entre eux. Avec une joie malsaine, il en tua un autre. Il ne craignait aucun mal, il avançait toujours. Il était un Vampire, et Seigneur de la Nuit il était aussi Seigneur des Vampires, bien entendu. Il entendit le Signal de la Liche, il rit encore en faisant s’abattre son arme avec terrible avec sa terrible grâce, une grâce d’outre-monde.

    Sous sa noire armure, son visage était beau, avec des traits fins et des yeux plus fins encore, d’une couleur rouge étincelante. Son armure « légère », son armure de nuit, présente sous la lourde protection nécessaire le jour, qui n’enlevait rien à sa vitesse létale, était frappée elle-aussi au symbole du Phénix, et quand venait le règne des étoiles, elle laissait voir ses cheveux sombres, et une partie de son corps aux muscles souples et puissants. Et il était beau, alors, engoncé dans le métal et la fourrure, sa cape derrière lui, comme maintenant, et aussi terrible, en vérité, qu’en cet instant où il était tout caparaçonné de noir, afin de combattre son plus ancien adversaire, le Soleil, qu’il saluait plus avec ironie qu’avec haine, après toutes ces longues, longues années…

    [Archive]  La Légion du Phénix Dalarya-1d282c0

    L’Astre Diurne était du reste un ennemi bien plus formidable qu’aucun mortel, y comprit ceux qui s’attaquaient à eux à présent.

    ***************************

    Avec lui venait « un autre », comme la Liche elle-même l’avait pensé. Un autre, qui servait le Phénix, faisait partie de Ses Légions, mais était bien plus qu’un soldat. Oh, il n’était pas un général, ou un Seigneur, comme Dalarya des Vampires, qui saluait sa venue d’un de ses terribles rires, effrayant car il clamait sa soif infinie de sang, comme le Brasier que rien ne peut éteindre. Lui ne le craignait pas. Il n’était pas vivant, bien sûr, n’avait pas, lui, de sang à offrir… Tout du moins le supposait-on. Nul, sauf peut-être leur Prince, ne savait exactement ce qu’il était, lui, ni si la Mort l’avait déjà emporté. On ne posait pas souvent la question, car s’il ne craignait pas le rire, c’était aussi parce qu’il était plus fort que Dalarya. Plus fort qu’aucun Seigneur des Légions, ces êtres qui avaient le pouvoir de commander aux leurs, et souvent à d’autres encore.

    Mais lui, il était Ral’Dar’Aliarion, Champion des Légions du Phénix, et aucun d’entre eux, à l’exception peut-être de Volundiar, n’aurait pu le vaincre. Il n’était pas qu’un puissant guerrier, même s’il l’était bel et bien, parant et contre-attaquant avec une facilité irréelle. Il était aussi un Maître parmi les Mages, et les lames de ténèbres qu’il envoya d’un geste plein de puissance ôtèrent la vie à une dizaine de guerriers… Mais ce n’était là qu’un avant-goût. Un avant-goût de ce qu’il pouvait faire. Il venait seulement d’arriver, car il avait été loin, bien loin de là, gardant, seul, un sanctuaire sacré de l’Oiseau de Feu, mais à présent il était ici, et il avait sentit la rage qui battait comme une marée juste avant d’arriver ici. Maintenant, la rage était contenue par autre chose, mais ce n’était pas grave. Il tuerait quand même, comme il l’avait toujours fait.

    Et il était tel un Messager de Mort, en vérité, sombre dans sa sombre armure, les ténèbres jaillissant de sa main gauche de temps à autre en un mortel sortilège. Et sa lame, sa terrible lame, forgée loin de là, bien longtemps au part avant, bien loin sous la surface du Monde, plus profond que le plus profond des gouffres, plus profond même que l’Enfer. Elle ne pouvait être brisée, elle ne l’avait jamais pu, et sur son armure se brisaient les armes de ses adversaires. Quand ils arrivaient à le toucher, bien sûr, à percer son barrage de métal et de Magie. Il était le Champion, et ce n’était pas pour rien…

    [Archive]  La Légion du Phénix Ral-dar-aliarion-1d28304

    Froid, méthodique, il se taillait un chemin sanglant dans les rangs avant de revenir, encore et encore. Il se battait. Il s’était toujours battu. Et ses ennemis périssaient, comme ils avaient toujours péris…

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 13:24