Au temps de la Grande Controverse d'Etemenorkia, apparu sur les landes de ce qui alors était Orkandia l'Immortel Légion du Phénix, issant haut la bannière rouge et or de leur corps d'armée.
Voici un fragment de texte inscrit dans les Prophéties Flamboyantes, et parlant de ce sombre temps de guerre et de massacre....
" Ils étaient morts. Tombés au champ d'honneur, ou dans des circonstances plus communes. Assassinés, victimes d'un accidents ou impliqués dans un quelconque complot, dans une quelconque escarmouche où ils n'auraient dû avoir nulle part. Emportés par la maladie, le poison naturel ou, parfois, par la simple vieillesse. Il en était même, parmi eux, qui ne savaient toujours pas comment ou pourquoi ils étaient morts. Toujours était-il qu'ils avaient tous et toutes trouvés la mort, qu'ils avaient tous et toutes connus les Ténèbres de l'Au-Delà...
Et que tous et toutes ils en avaient été ramenés.
Non pas par quelque sorcier ou chaman habile dans les arts sombres, ou par quelque nécromant quelconque à la recherche de serviteurs. Non pas par quelque Magie vagabonde qui aurait au hasard ranimé leurs cadavres ou leurs esprits. Pas plus par de sombres miasmes de sombres créatures, comme tant d'autres, tous ceux qui avaient donnés aux Non-Morts leur nom de Maudits. Et même pas par l'action capricieuse de quelque Dieu fou ou mégalomane. Non, ils ne devaient leur retour de l'Outre-Monde qu'à une seule et unique chose, qui elle-même ne devait rien à tout cela.
Ils avaient été ramenés sur les Ailes Flamboyantes de l'Oiseau de Feu. L'éternel Phénix les avaient arrachés à leurs tourments de ses serres puissantes, avait éclairé leur route obscure de Son Brasier Eclatant, ou bien encore simplement réchauffé de son doux rayonnement. Il avait été les chercher dans les lieux insondables où ils se trouvaient, et les avaient ramenés jusque dans le monde mortel. Ils avaient eux-mêmes été en bien des endroits différents, au-delà de la Vie, mais tous ils étaient revenu à son appel, enveloppés dans la douce étreinte de Son Esprit. Tous et toutes de leur plein gré, dans la tendre chaleur de l'Oiseau, sans jamais être contraints ni forcés.
Et ainsi donc ils étaient revenus au monde. Certains d'entre eux avaient servit le Phénix dans leur vie première, d'autres non. Certains avaient même été ses ennemis, dans leur folie, et d'autres encore n'étaient même pas originaire de ce monde ou de cette dimension, à la base. Mais tout cela n'avait aucune importance. Ils étaient tous revenu pour Servir. Servir le seul qui venait la peine d'être servi, Servir la Flamme sans pareil de l'être sans âge, immortel car traversant la mort sans dommage, qui les avaient rendu à cette deuxième vie, et au monde qui portait la Terre d'Orkandia. Pour Servir, au sein de la Guilde qui elle-même servait l'Oiseau.
Leur Service résidait dans la Guerre. Pour protéger les territoires sacrés du Phénix, dont le Premier était Ankaa l'Ecarlate, le fief de ceux qui le servait. Et aussi pour se battre, quand tout autrement aurait été perdu... Ou quand le Conseil et les desseins de l'Ultime conciliaient leur volonté pour une tâche bien précise et supérieure... Comme s'était le cas en ce jour.
C'était pourquoi leurs étendards s'étaient levés. Pourquoi les antiques cors de guerre, fendus mais sonnant pourtant haut et clair, avaient fait retentir leurs sons beaux et solennels, quoi que teinté d'une touche d'irréalité. Pourquoi ils s'étaient assemblés en une Légion, avaient quitté les endroits où ils attendaient avec patience, pour partir en guerre, en vague de centaines, de milliers, dizaines de milliers de combattants de tous poils, des guerriers d'élites revenus de la Mort.
Et voilà comment ils étaient arrivés là, une noire marée de Maudits, rassemblant tout ce que leur race comptait de créatures guerrières. Phalanges de Squelettes, noirs dans leurs noires armures parfois trouée en un point ou l'autre, rehaussées de dorures par endroit et frappées, comme leurs boucliers pour ceux qui en avaient, du symbole de l'Oiseau Souverain, portants des armes aussi diverses que variées. Flot immense de Zombis, vêtu de simples tabards marqués du même sigle, avec parfois une côte de maille ou des morceaux d'armures en bonus, armés d'objets de moins bonnes qualités, parfois vermoulus ou quelque peu rouillés, car leur force résidait dans leur poussée inarrêtable plus qu'en toute autre chose.
Et puis, flottant au-dessus du sol, masse immense de Fantômes, aux contours agités par des Flammèches issues de la Flamme elle-même, accompagnée de deux groupes redoutables quoi que plus réduits, Spectres et Revenants, les uns rusés comme les Ombres du Brasiers, les autres féroces comme la Brûlure du Feu, tous arborant, eux-aussi, en un mince réseau aussi enflammé que carmin, l'Oiseau Souverain aux Ailes si largement déployés. Leurs âmes avaient été ramenés pour semer la terreur et la mort... Ce qu'ils allaient faire avec plaisir.
Ensuite venaient l'armée dans l'Armée, celle des Seigneurs Vampires, rendu à une non-vie terrible, qui absorbait l'essence vitale comme le Feu du Phénix consume toutes les choses impures. Leurs armures rappelaient celles des Squelettes, mais en bien meilleurs qualités, et l'argent et le pourpre s'y entremêlaient avec l'or. Ils portaient des épées longues et belles, des lances aux pointes acérés et meurtrières, des haches courtes aux lames recourbés, et des écus frappés, tout comme leurs cuirasses, du blason de leur Légion, l'invincible et Souverain Oiseau enflammé. Sous leur heaume total, ne laissant aucune peau à la lumière du soleil, leurs yeux brillaient comme autant de joyaux, tous plus écarlates les uns que les autres...
Et encore les Maîtres-Liches, enveloppés dans leurs noires capes au symbole pourpre, recouvrant leurs protections légères, tenant à la main leurs Sceptres de Pouvoir dont le sommet palpitait d'un infime fragment de l'Eternelle Flamme, dont était aussi emplit leurs orbites qui autrement auraient été vides. Ils menaient les hordes de Dévoreurs, Goules et puissants Nécrophages, tous animés par le même esprit avide du Brasier, tous impatients de purifier cette terre de cette mort comme le Feu Purificateur lui-même, l'éternel blason gravé dans la matière même de leurs êtres voraces.
Enfin, sombre sur sa sombre monture, venait Volundiar du Phénix, Princes des Légions de l'Oiseau Flamboyant. Nul n'aurait pu dire exactement ce qu'il était, aussi assoiffé et vif que le plus terrible des Vampire, aussi roué et versé dans les arts noirs que la plus maléfique des Liches. Noire aussi son armure, et pourpre son bouclier, frappés tous deux du symbole même qu'arboraient tous ses soldats, en or étincelant. Son haut casque forgé avec un grand art pour suggéré son Maître lui-même, ses ailes s'évasant sur le côté tandis que la tête fièrement dressée surmontait son visage, laissait voir ses yeux, vibrantes manifestations de l'infinité flamboyante qu'il servait.
Nul non plus ne savait depuis combien d'années il avait été ramené de l'Outre Monde, ou depuis combien de temps il chevauchait sa puissante monture, un Phénix mineur, comme on en trouvait en ce monde... Si ce n'était qu'il était noir comme la nuit, son feu parcouru de courant d'or et de rouge, ses yeux tels deux rubis de l'Enfer. Il était armée d'une longue épée runique, dont les gravures représentaient son Seigneur et Maître Incandescent, et rougeoyaient toujours, même au plus profond de la glace. Pour l'occasion, il s'était aussi munit d'épieux et de haches, accrochés à des lanières ignifugés par une puissante Magie le long du dos de son compagnon enflammé.
Lui-même ne craignait nullement ce feu. Ni aucun autre. Car il avait été désigné par le Feu, le seul, l'unique, celui qui comptait."
Même si ce texte nous vient du passé, il ne saurait être rangé dans de poussiéreuse archives inconsultées... Le Phénix est immortel, et ses Légions d'autant...
Voici un fragment de texte inscrit dans les Prophéties Flamboyantes, et parlant de ce sombre temps de guerre et de massacre....
" Ils étaient morts. Tombés au champ d'honneur, ou dans des circonstances plus communes. Assassinés, victimes d'un accidents ou impliqués dans un quelconque complot, dans une quelconque escarmouche où ils n'auraient dû avoir nulle part. Emportés par la maladie, le poison naturel ou, parfois, par la simple vieillesse. Il en était même, parmi eux, qui ne savaient toujours pas comment ou pourquoi ils étaient morts. Toujours était-il qu'ils avaient tous et toutes trouvés la mort, qu'ils avaient tous et toutes connus les Ténèbres de l'Au-Delà...
Et que tous et toutes ils en avaient été ramenés.
Non pas par quelque sorcier ou chaman habile dans les arts sombres, ou par quelque nécromant quelconque à la recherche de serviteurs. Non pas par quelque Magie vagabonde qui aurait au hasard ranimé leurs cadavres ou leurs esprits. Pas plus par de sombres miasmes de sombres créatures, comme tant d'autres, tous ceux qui avaient donnés aux Non-Morts leur nom de Maudits. Et même pas par l'action capricieuse de quelque Dieu fou ou mégalomane. Non, ils ne devaient leur retour de l'Outre-Monde qu'à une seule et unique chose, qui elle-même ne devait rien à tout cela.
Ils avaient été ramenés sur les Ailes Flamboyantes de l'Oiseau de Feu. L'éternel Phénix les avaient arrachés à leurs tourments de ses serres puissantes, avait éclairé leur route obscure de Son Brasier Eclatant, ou bien encore simplement réchauffé de son doux rayonnement. Il avait été les chercher dans les lieux insondables où ils se trouvaient, et les avaient ramenés jusque dans le monde mortel. Ils avaient eux-mêmes été en bien des endroits différents, au-delà de la Vie, mais tous ils étaient revenu à son appel, enveloppés dans la douce étreinte de Son Esprit. Tous et toutes de leur plein gré, dans la tendre chaleur de l'Oiseau, sans jamais être contraints ni forcés.
Et ainsi donc ils étaient revenus au monde. Certains d'entre eux avaient servit le Phénix dans leur vie première, d'autres non. Certains avaient même été ses ennemis, dans leur folie, et d'autres encore n'étaient même pas originaire de ce monde ou de cette dimension, à la base. Mais tout cela n'avait aucune importance. Ils étaient tous revenu pour Servir. Servir le seul qui venait la peine d'être servi, Servir la Flamme sans pareil de l'être sans âge, immortel car traversant la mort sans dommage, qui les avaient rendu à cette deuxième vie, et au monde qui portait la Terre d'Orkandia. Pour Servir, au sein de la Guilde qui elle-même servait l'Oiseau.
Leur Service résidait dans la Guerre. Pour protéger les territoires sacrés du Phénix, dont le Premier était Ankaa l'Ecarlate, le fief de ceux qui le servait. Et aussi pour se battre, quand tout autrement aurait été perdu... Ou quand le Conseil et les desseins de l'Ultime conciliaient leur volonté pour une tâche bien précise et supérieure... Comme s'était le cas en ce jour.
C'était pourquoi leurs étendards s'étaient levés. Pourquoi les antiques cors de guerre, fendus mais sonnant pourtant haut et clair, avaient fait retentir leurs sons beaux et solennels, quoi que teinté d'une touche d'irréalité. Pourquoi ils s'étaient assemblés en une Légion, avaient quitté les endroits où ils attendaient avec patience, pour partir en guerre, en vague de centaines, de milliers, dizaines de milliers de combattants de tous poils, des guerriers d'élites revenus de la Mort.
Et voilà comment ils étaient arrivés là, une noire marée de Maudits, rassemblant tout ce que leur race comptait de créatures guerrières. Phalanges de Squelettes, noirs dans leurs noires armures parfois trouée en un point ou l'autre, rehaussées de dorures par endroit et frappées, comme leurs boucliers pour ceux qui en avaient, du symbole de l'Oiseau Souverain, portants des armes aussi diverses que variées. Flot immense de Zombis, vêtu de simples tabards marqués du même sigle, avec parfois une côte de maille ou des morceaux d'armures en bonus, armés d'objets de moins bonnes qualités, parfois vermoulus ou quelque peu rouillés, car leur force résidait dans leur poussée inarrêtable plus qu'en toute autre chose.
Et puis, flottant au-dessus du sol, masse immense de Fantômes, aux contours agités par des Flammèches issues de la Flamme elle-même, accompagnée de deux groupes redoutables quoi que plus réduits, Spectres et Revenants, les uns rusés comme les Ombres du Brasiers, les autres féroces comme la Brûlure du Feu, tous arborant, eux-aussi, en un mince réseau aussi enflammé que carmin, l'Oiseau Souverain aux Ailes si largement déployés. Leurs âmes avaient été ramenés pour semer la terreur et la mort... Ce qu'ils allaient faire avec plaisir.
Ensuite venaient l'armée dans l'Armée, celle des Seigneurs Vampires, rendu à une non-vie terrible, qui absorbait l'essence vitale comme le Feu du Phénix consume toutes les choses impures. Leurs armures rappelaient celles des Squelettes, mais en bien meilleurs qualités, et l'argent et le pourpre s'y entremêlaient avec l'or. Ils portaient des épées longues et belles, des lances aux pointes acérés et meurtrières, des haches courtes aux lames recourbés, et des écus frappés, tout comme leurs cuirasses, du blason de leur Légion, l'invincible et Souverain Oiseau enflammé. Sous leur heaume total, ne laissant aucune peau à la lumière du soleil, leurs yeux brillaient comme autant de joyaux, tous plus écarlates les uns que les autres...
Et encore les Maîtres-Liches, enveloppés dans leurs noires capes au symbole pourpre, recouvrant leurs protections légères, tenant à la main leurs Sceptres de Pouvoir dont le sommet palpitait d'un infime fragment de l'Eternelle Flamme, dont était aussi emplit leurs orbites qui autrement auraient été vides. Ils menaient les hordes de Dévoreurs, Goules et puissants Nécrophages, tous animés par le même esprit avide du Brasier, tous impatients de purifier cette terre de cette mort comme le Feu Purificateur lui-même, l'éternel blason gravé dans la matière même de leurs êtres voraces.
Enfin, sombre sur sa sombre monture, venait Volundiar du Phénix, Princes des Légions de l'Oiseau Flamboyant. Nul n'aurait pu dire exactement ce qu'il était, aussi assoiffé et vif que le plus terrible des Vampire, aussi roué et versé dans les arts noirs que la plus maléfique des Liches. Noire aussi son armure, et pourpre son bouclier, frappés tous deux du symbole même qu'arboraient tous ses soldats, en or étincelant. Son haut casque forgé avec un grand art pour suggéré son Maître lui-même, ses ailes s'évasant sur le côté tandis que la tête fièrement dressée surmontait son visage, laissait voir ses yeux, vibrantes manifestations de l'infinité flamboyante qu'il servait.
Nul non plus ne savait depuis combien d'années il avait été ramené de l'Outre Monde, ou depuis combien de temps il chevauchait sa puissante monture, un Phénix mineur, comme on en trouvait en ce monde... Si ce n'était qu'il était noir comme la nuit, son feu parcouru de courant d'or et de rouge, ses yeux tels deux rubis de l'Enfer. Il était armée d'une longue épée runique, dont les gravures représentaient son Seigneur et Maître Incandescent, et rougeoyaient toujours, même au plus profond de la glace. Pour l'occasion, il s'était aussi munit d'épieux et de haches, accrochés à des lanières ignifugés par une puissante Magie le long du dos de son compagnon enflammé.
Lui-même ne craignait nullement ce feu. Ni aucun autre. Car il avait été désigné par le Feu, le seul, l'unique, celui qui comptait."
Même si ce texte nous vient du passé, il ne saurait être rangé dans de poussiéreuse archives inconsultées... Le Phénix est immortel, et ses Légions d'autant...