5.000 hommes. Une discipline parfaite. Ils obéissaient aux moindres ordres du
lieutenant-commandant. Les 5.000 hommes entouraient cent mages, et à l'avant de
cette petite armée, 171 mercenaires. Ils suivaient une piste bien trop facile à suivre.
Celle d'un vampire, laissant derrière lui des cadavres de Drow, telles de petites pierres
pour qu'on puisse le retrouver. Arankar et Tilia voyageaient aux cotés d'un lieutenant-
commandant plus que taciturne.Cependant, ce silence ne dura pas. Ils étaient arrivé à
destination, une petite prairie présente peu avant la citée d'Ombre.
- Lieutenant-Commandant, j'aimerai bien que vous participiez à la libération de la citée de
Dame Ombre et que vous laissiez le Général Arankar s'occuper de la sienne avec quelques
uns de vos hommes.
- Combien vous en faut-il?
- 3.000.
En quelques ordres, 3.000 hommes s'étaient détachés de l'armée. Sous la houlette d'un
Arankar qui ne tenait plus en route, ils se mirent en route, évitant d'un large cercle la
citée d'Ombre et la barrière qui la protégeait.
- Messieurs les Mages, il faudrait que cette barrière soit levée avant leur arrivée.
Les mages se mirent aussitôt à psalmodier, et la barrière d'Ombre se mit à briller.
Seulement deux personnes étaient capables de la franchir. Kiichi et Oyomé. Et un
l'avait déjà fait.
De l'autre coté de la barrière, un véritable massacre était en route. Un vampire, un
seul, s'était attaqué aux Drows. Des dizaines de cadavres jonchaient le sol de la citée,
car franchir des remparts n'est pas un problème pour un vampire. Son temps était
arrivé à sa fin. Il le sentait aussi bien qu'il sentait la souffrance d'Ombre. Le retour
d'Elvanshalee signifiait qu'il était temps pour lui de payer sa dette. Aucun ne pouvait
vivre tant que l'autre était en vie. Une malédiction qu'avait lancé Elva sur son lit de
mort, quand le poignard d'Oyomé lui avait traversé le cœur. Si elle revenait, Oyomé
mourrait, tout était aussi simple que ça. Mais Oyomé avait été un grand guerrier,
avant de devenir un assassin puis un père de famille. Il décida donc de mourir avec
une lame à la main, et en emportant le plus de monde possible avec lui.
Ekodas courrait, de toutes ses forces. Mais il savait qu'il était trop tard. Jamais il ne
rattraperai Oyomé. Mais au moins, il arriverait temps pour assister à sa chute. Il
sentait la barrière d'Ombre, tout comme il sentait qu'elle était en train de céder.
La barrière céda devant les mages dans un atroces gémissement, révélant derrière elle
un carnage.
lieutenant-commandant. Les 5.000 hommes entouraient cent mages, et à l'avant de
cette petite armée, 171 mercenaires. Ils suivaient une piste bien trop facile à suivre.
Celle d'un vampire, laissant derrière lui des cadavres de Drow, telles de petites pierres
pour qu'on puisse le retrouver. Arankar et Tilia voyageaient aux cotés d'un lieutenant-
commandant plus que taciturne.Cependant, ce silence ne dura pas. Ils étaient arrivé à
destination, une petite prairie présente peu avant la citée d'Ombre.
- Lieutenant-Commandant, j'aimerai bien que vous participiez à la libération de la citée de
Dame Ombre et que vous laissiez le Général Arankar s'occuper de la sienne avec quelques
uns de vos hommes.
- Combien vous en faut-il?
- 3.000.
En quelques ordres, 3.000 hommes s'étaient détachés de l'armée. Sous la houlette d'un
Arankar qui ne tenait plus en route, ils se mirent en route, évitant d'un large cercle la
citée d'Ombre et la barrière qui la protégeait.
- Messieurs les Mages, il faudrait que cette barrière soit levée avant leur arrivée.
Les mages se mirent aussitôt à psalmodier, et la barrière d'Ombre se mit à briller.
Seulement deux personnes étaient capables de la franchir. Kiichi et Oyomé. Et un
l'avait déjà fait.
De l'autre coté de la barrière, un véritable massacre était en route. Un vampire, un
seul, s'était attaqué aux Drows. Des dizaines de cadavres jonchaient le sol de la citée,
car franchir des remparts n'est pas un problème pour un vampire. Son temps était
arrivé à sa fin. Il le sentait aussi bien qu'il sentait la souffrance d'Ombre. Le retour
d'Elvanshalee signifiait qu'il était temps pour lui de payer sa dette. Aucun ne pouvait
vivre tant que l'autre était en vie. Une malédiction qu'avait lancé Elva sur son lit de
mort, quand le poignard d'Oyomé lui avait traversé le cœur. Si elle revenait, Oyomé
mourrait, tout était aussi simple que ça. Mais Oyomé avait été un grand guerrier,
avant de devenir un assassin puis un père de famille. Il décida donc de mourir avec
une lame à la main, et en emportant le plus de monde possible avec lui.
Ekodas courrait, de toutes ses forces. Mais il savait qu'il était trop tard. Jamais il ne
rattraperai Oyomé. Mais au moins, il arriverait temps pour assister à sa chute. Il
sentait la barrière d'Ombre, tout comme il sentait qu'elle était en train de céder.
La barrière céda devant les mages dans un atroces gémissement, révélant derrière elle
un carnage.