C'était bien, bien longtemps avant qu'une pâle et belle jeune femme aux cheveux sombres et aux yeux rouges ne soit couronnée par un jeune général pour régner sur l'Empire naissant d'Eternia. Bien longtemps avant qu'un Humain drogué à l'Épice venu du Désert et un Semi-Orc à la tête de ses Daknan'gra ne prennent le pouvoir sur ce qui était alors Orkandia déchiré par la guerre et n'y pose des bases qui leur surviraient pendant des années. Longtemps même avant qu'Asahi ne règne à Etemenorkia, avant que l'Ennemi ne s'en vienne dans les terres dévastées qui portaient un autre nom, pour être combattu par Cinq grands Héros à la tête de leurs peuples et vaincu par un sacrifice ultime. Oh, oui, c'était maintes années avant cela, des siècles, des millénaires mêmes. Loin à l'Est, Sabra extrayait du sol ses précieuses Pierres de Pouvoir, alors que sur le continent divisé de puissantes citées s'érigeaient et se répandaient lentement, des cités dont les dernières survivantes seraient ravagées par l'Ombre bien plus tard.
Loin de le temps, donc, mais aussi loin, bien loin sous la surface, au fond des dédales les plus profond du sombre peuple des Elfes Noirs, le glas d'un dieu sombre et à présent oublié retentissait encore, faisant naître mille et un échos, dans la vaste caverne. Zeshania la Belle, Zeshania la Fière, Zeshania l’Orgueilleuse, que l'on nommait la Fleur aux Six Pétales, venait de fêter dans le faste un grand mariage, l'alliance d'un clan lointain avec un des politiciens et sorciers les plus accomplit qu'elle comptait en ses murs, qui lui-même était venu des galeries les plus profondes, bien des années plus tôt. La cérémonie avait été majestueuse dans le Grand Temple, car nul n'aurait pu imaginé moins que cela, en dépit du fait que le couple ait déjà célébré leur union une première fois dans la cité d'origine de la dame. Certes, ils partageaient le même culte, mais nul n'aurait pu dire si le Grand Prêtre et la Grande Prêtresse de cette ville éloignée étaient véritablement dignes du Dieu et donc si l'union était valide. Et puis le marié était bien assez intelligent pour savoir cultiver la bonne société zeshanienne, qui adorait les occasions de faire de telles fêtes, gorgées de puissance et de grandeur, rappels de leur fierté, de leur orgueil.
Cette fête-ci, comme beaucoup d'autres, avait dégénéré après la cérémonie elle-même et le banquet, comme dégénéraient souvent les fêtes des Elfes Noirs, bien loin de la surface et de tout soupçon de la lumière solaire, bien loin du ciel et des étoiles, pour qui la morale n'était qu'un pâle spectre pour les esclaves et les fous, dont on riait en la transgressant allègrement. Pourtant, le couple d'honneur s'était éclipsé avant cela, gagnant ses propres appartements, loin de la grande salle où se déroulaient les festivités et des chambres attenantes mises à la disposition des invités de marques. Et si nul bruit ne filtrait jusque là, ce n'était pas seulement de part l'art exquis des constructeurs de Zeshania le Belle, acquis bien longtemps au part avant et perfectionné au court des âges, c'était aussi grâce à la simple distance. Car le Palais de Medar Alenaduis, qui avait unis son destin à celui de Svanhilde Luaruneclavra ce jour-là, était l'un des plus grands et des plus beaux de la puissante et influente Cité, ce qui n'était à vrai dire pas négligeable vu l'importance de la ville dans la tapisserie du pouvoir dans cette région des profondeurs, tant politiquement que vis-à-vis de la richesse.
De nombreux invités s'étaient d'ailleurs dit que le marié avait encore agrandit sa richesse de part se mariage, malgré la dot qu'il avait dû versé au père de son épouse, et pas seulement par les relations politiques qu'il allait en retiré. La jeune femme à la peau noire et aux cheveux blancs, comme eux tous, était d'une grande beauté, bien formée, gracieuse, noble, à l'attitude royale, digne d'une épouse parmi les plus éminentes. Tout ce qu'il fallait au charismatique Medar qui avait su si bien s'imposer dans la Cité aux Six Pétales, avec sa magie, sa richesse et les hommes dévoués qu'il entraînait derrière lui, sans compter son influence grandissante à Zeshania la Fière. Certes, la Dame avait parue un peu boudeuse lors de la cérémonie, et même du banquet, comme si elle n'était pas totalement heureuse, mais qu'était-ce que le bonheur pour les Drows, face à l'argent et au pouvoir ?Toutes les conversations s'étaient accordées sur cela : Alenaduis serait bien faire plier sa sublime épouse, et l'amener dans son lit mais aussi dans ses machinations, à force de cadeaux et de charme. Comment ne pas céder à un noble si charismatique, beau et puissant ?
Le seul qui ne tenait pas cet état de fait comme irrémédiablement acquis, c'était Medar lui-même, qui se trouvait maintenant dans les appartements qui étaient à présent ceux du couple après avoir été seulement les siens, enfin seul à seul avec sa nouvelle épouse. Il était tout de noir vêtu, comme souvent, même s'il aurait de toute façon dû l'être dans tous les cas, ce jour-là, car les zeshaniens se mariaient toujours en noir, homme comme femme. Sa femme à lui était tout simplement éblouissante dans sa robe d'ébène, à la lumière bleutée des lampes magiques, mais il n'avait guère d'espoir de pouvoir goûter à son corps de rêve ce soir-là, à moins de l'y forcer, ce qu'il ne voulait pas faire. Il était bel et bien intelligent, il avait compris avant de l'épouser qu'elle ne serait pas une fleur docile et passive qui lui céderait sans résistance. Non, si elle devait être comparée à une fleur, ce serait plutôt à Zeshania elle-même. Elle était aussi belle, enivrante, fière, rusée et dangereuse que la Fleur aux Six Pétales, aussi difficile à soumettre, si ce n'était plus encore. Et c'était justement tout cela qui l'avait fait la choisir elle entre toutes les candidates possibles.
Nombre de femmes auraient été aussi intéressantes politiquement à épouser, et certaines étaient elles aussi des beautés, bien qu'à ses yeux Svanhilde soit la plus belle. Mais ce n'était pas sa seule beauté qui l'avait élue à ses yeux, même si la beauté était une condition quasi-incontournable pour progresser dans la société Drow. C'était pour son intelligence, son charme, sa fourberie, son potentiel immense qu'il l'avait choisie. Il ne voulait pas d'une belle plante soumise à ses désirs, il pourrait toujours trouver des maîtresses pour occuper sa couche si elle s'y refusait pour de bon, même une fois qu'ils se connaîtraient mieux. Ce qu'il voulait d'elle avant tout, c'était la femme, et pas seulement le corps sublime dont celle-ci disposait. Il voulait une alliée fiable dans cette société où la traîtrise était le maître mot, liée à lui par une union puissante, qui deviendrait peu à peu son égale dans le royaume, l'empire qu'il comptait bien se tailler politiquement parlant. Il était tout disposé à lui offrir tout ce qu'elle voudrait, tandis qu'elle l'aiderait à réaliser ses ambitions, bien plus vastes et profondément formées que ne le soupçonnait aucun noble de Zeshania la Fière...
Avant cela, toutefois, il faudrait se l'allier pour de bon, briser sa froideur et sa méfiance. Mais il s'y connaissait, et il avait tout, tout son temps. Il avait toujours tout son temps, il l'avait toujours eut depuis qu'il vivait, ce qui faisait une durée bien plus longue que ne l'imaginait quiconque. Alors qu'il regardait jusque-là la grande cité par la grande fenêtre donnant sur la terrasse de la chambre, pour l'instant fermée, il se tourna enfin vers l'intérieur de la pièce et sa promise qui l'y attendait, ses yeux rouges impassibles dans son beau visage d'ébène aux traits fins, porteur d'une noblesse et d'une beauté indéniables, vecteur d'un charisme électrique et irrésistible...
Loin de le temps, donc, mais aussi loin, bien loin sous la surface, au fond des dédales les plus profond du sombre peuple des Elfes Noirs, le glas d'un dieu sombre et à présent oublié retentissait encore, faisant naître mille et un échos, dans la vaste caverne. Zeshania la Belle, Zeshania la Fière, Zeshania l’Orgueilleuse, que l'on nommait la Fleur aux Six Pétales, venait de fêter dans le faste un grand mariage, l'alliance d'un clan lointain avec un des politiciens et sorciers les plus accomplit qu'elle comptait en ses murs, qui lui-même était venu des galeries les plus profondes, bien des années plus tôt. La cérémonie avait été majestueuse dans le Grand Temple, car nul n'aurait pu imaginé moins que cela, en dépit du fait que le couple ait déjà célébré leur union une première fois dans la cité d'origine de la dame. Certes, ils partageaient le même culte, mais nul n'aurait pu dire si le Grand Prêtre et la Grande Prêtresse de cette ville éloignée étaient véritablement dignes du Dieu et donc si l'union était valide. Et puis le marié était bien assez intelligent pour savoir cultiver la bonne société zeshanienne, qui adorait les occasions de faire de telles fêtes, gorgées de puissance et de grandeur, rappels de leur fierté, de leur orgueil.
Cette fête-ci, comme beaucoup d'autres, avait dégénéré après la cérémonie elle-même et le banquet, comme dégénéraient souvent les fêtes des Elfes Noirs, bien loin de la surface et de tout soupçon de la lumière solaire, bien loin du ciel et des étoiles, pour qui la morale n'était qu'un pâle spectre pour les esclaves et les fous, dont on riait en la transgressant allègrement. Pourtant, le couple d'honneur s'était éclipsé avant cela, gagnant ses propres appartements, loin de la grande salle où se déroulaient les festivités et des chambres attenantes mises à la disposition des invités de marques. Et si nul bruit ne filtrait jusque là, ce n'était pas seulement de part l'art exquis des constructeurs de Zeshania le Belle, acquis bien longtemps au part avant et perfectionné au court des âges, c'était aussi grâce à la simple distance. Car le Palais de Medar Alenaduis, qui avait unis son destin à celui de Svanhilde Luaruneclavra ce jour-là, était l'un des plus grands et des plus beaux de la puissante et influente Cité, ce qui n'était à vrai dire pas négligeable vu l'importance de la ville dans la tapisserie du pouvoir dans cette région des profondeurs, tant politiquement que vis-à-vis de la richesse.
De nombreux invités s'étaient d'ailleurs dit que le marié avait encore agrandit sa richesse de part se mariage, malgré la dot qu'il avait dû versé au père de son épouse, et pas seulement par les relations politiques qu'il allait en retiré. La jeune femme à la peau noire et aux cheveux blancs, comme eux tous, était d'une grande beauté, bien formée, gracieuse, noble, à l'attitude royale, digne d'une épouse parmi les plus éminentes. Tout ce qu'il fallait au charismatique Medar qui avait su si bien s'imposer dans la Cité aux Six Pétales, avec sa magie, sa richesse et les hommes dévoués qu'il entraînait derrière lui, sans compter son influence grandissante à Zeshania la Fière. Certes, la Dame avait parue un peu boudeuse lors de la cérémonie, et même du banquet, comme si elle n'était pas totalement heureuse, mais qu'était-ce que le bonheur pour les Drows, face à l'argent et au pouvoir ?Toutes les conversations s'étaient accordées sur cela : Alenaduis serait bien faire plier sa sublime épouse, et l'amener dans son lit mais aussi dans ses machinations, à force de cadeaux et de charme. Comment ne pas céder à un noble si charismatique, beau et puissant ?
Le seul qui ne tenait pas cet état de fait comme irrémédiablement acquis, c'était Medar lui-même, qui se trouvait maintenant dans les appartements qui étaient à présent ceux du couple après avoir été seulement les siens, enfin seul à seul avec sa nouvelle épouse. Il était tout de noir vêtu, comme souvent, même s'il aurait de toute façon dû l'être dans tous les cas, ce jour-là, car les zeshaniens se mariaient toujours en noir, homme comme femme. Sa femme à lui était tout simplement éblouissante dans sa robe d'ébène, à la lumière bleutée des lampes magiques, mais il n'avait guère d'espoir de pouvoir goûter à son corps de rêve ce soir-là, à moins de l'y forcer, ce qu'il ne voulait pas faire. Il était bel et bien intelligent, il avait compris avant de l'épouser qu'elle ne serait pas une fleur docile et passive qui lui céderait sans résistance. Non, si elle devait être comparée à une fleur, ce serait plutôt à Zeshania elle-même. Elle était aussi belle, enivrante, fière, rusée et dangereuse que la Fleur aux Six Pétales, aussi difficile à soumettre, si ce n'était plus encore. Et c'était justement tout cela qui l'avait fait la choisir elle entre toutes les candidates possibles.
Nombre de femmes auraient été aussi intéressantes politiquement à épouser, et certaines étaient elles aussi des beautés, bien qu'à ses yeux Svanhilde soit la plus belle. Mais ce n'était pas sa seule beauté qui l'avait élue à ses yeux, même si la beauté était une condition quasi-incontournable pour progresser dans la société Drow. C'était pour son intelligence, son charme, sa fourberie, son potentiel immense qu'il l'avait choisie. Il ne voulait pas d'une belle plante soumise à ses désirs, il pourrait toujours trouver des maîtresses pour occuper sa couche si elle s'y refusait pour de bon, même une fois qu'ils se connaîtraient mieux. Ce qu'il voulait d'elle avant tout, c'était la femme, et pas seulement le corps sublime dont celle-ci disposait. Il voulait une alliée fiable dans cette société où la traîtrise était le maître mot, liée à lui par une union puissante, qui deviendrait peu à peu son égale dans le royaume, l'empire qu'il comptait bien se tailler politiquement parlant. Il était tout disposé à lui offrir tout ce qu'elle voudrait, tandis qu'elle l'aiderait à réaliser ses ambitions, bien plus vastes et profondément formées que ne le soupçonnait aucun noble de Zeshania la Fière...
Avant cela, toutefois, il faudrait se l'allier pour de bon, briser sa froideur et sa méfiance. Mais il s'y connaissait, et il avait tout, tout son temps. Il avait toujours tout son temps, il l'avait toujours eut depuis qu'il vivait, ce qui faisait une durée bien plus longue que ne l'imaginait quiconque. Alors qu'il regardait jusque-là la grande cité par la grande fenêtre donnant sur la terrasse de la chambre, pour l'instant fermée, il se tourna enfin vers l'intérieur de la pièce et sa promise qui l'y attendait, ses yeux rouges impassibles dans son beau visage d'ébène aux traits fins, porteur d'une noblesse et d'une beauté indéniables, vecteur d'un charisme électrique et irrésistible...